(New York) Le géant des cafés Starbucks, qui prévoit d’augmenter ses salariés aux États-Unis dans les prochains mois, a fait part jeudi de bénéfices et de chiffres d’affaires en hausse, mais ses ventes, lestées par un recul en Chine, ont déçu.

Son titre reculait d’environ 4 % dans les échanges d’après séance à Wall Street.

Le chiffre d’affaires du distributeur de cappuccino, thé glacé et collations, a augmenté de 31 % sur les trois mois se terminant le 3 octobre, au niveau record de 8,1 milliards de dollars.  

Mais c’est moins que les 8,2 milliards attendus par les analystes.  

Les ventes à magasins comparables se sont bien tenues aux États-Unis et dans certains pays sur la période, mais elles ont reculé en Chine, le deuxième marché pour Starbucks, qui a récemment renforcé les mesures de contrôle sanitaire face à une recrudescence des cas de COVID-19.

Sur l’ensemble de l’année fiscale du groupe, qui se terminait le 3 octobre, les ventes ont progressé de 24 % à 29,1 milliards de dollars, arrivant là aussi un peu en dessous des prévisions.

Le bénéfice net de Starbucks, qui compte au total près de 34 000 établissements, a de son côté été multiplié par plus de quatre sur le trimestre comme sur l’année, à respectivement 1,76 milliard de dollars et 4,2 milliards de dollars.  

Le groupe avait annoncé la veille vouloir augmenter d’ici l’été 2022 le salaire moyen de ses salariés aux États-Unis à 17 dollars de l’heure, avec un salaire minimum compris entre 15 et 23 dollars en fonction des régions.  

Starbucks fait face depuis plusieurs semaines aux revendications d’un groupe de salariés de plusieurs établissements de Buffalo, dans le nord de l’État de New York. Ils ont officiellement fin août émis leur volonté de créer un syndicat, ce qui serait une première au sein de la chaîne de cafés s’ils parviennent à recueillir suffisamment de votes.