(Toronto) L’action de Thomson Reuters a grimpé à un sommet record jeudi, après que l’entreprise a affiché un bénéfice net en forte hausse pour son deuxième trimestre et révisé à la hausse ses perspectives pour l’exercice, notamment grâce à l’augmentation de la valeur de son investissement dans la Bourse de Londres.

À la Bourse de Toronto, le titre de l’entreprise a atteint le sommet de 141,16 $, avant de clôturer à 140,11 $, en hausse de 7,37 $, soit 5,6 %.

Thomson Reuters a dévoilé jeudi un bénéfice de 1,07 milliard US, soit 2,15 $ US par action, pour son plus récent trimestre, comparativement à un profit de 126 millions US, ou 25 cents US par action, lors de la même période l’an dernier.

En excluant certains éléments, dont l’investissement dans le groupe qui détient la Bourse de Londres, Thomson Reuters a réalisé un bénéfice ajusté de 240 millions US, ou 48 cents US par action, comparativement à celui de 221 millions US, ou 44 cents US par action, du deuxième trimestre de 2020.

Cependant, le bénéfice d’exploitation a diminué de 14 % à 316 millions US, alors que le trimestre comparable de l’an dernier comprenait un gain significatif lié à la réévaluation de bons de souscription détenus dans la firme de données financières Refinitiv, qui a été vendue en janvier au groupe détenant la Bourse de Londres.

Les revenus du trimestre clos le 30 juin ont progressé de 9 % à 1,53 milliard US, comparativement à 1,41 milliard US l’an dernier. La croissance interne des revenus a été de 7 %.

Les analystes s’attendaient à un profit ajusté de 43 cents US par action et à un chiffre d’affaires de 1,5 milliard US, selon les prévisions recueillies par Refinitiv.

« Les solides résultats que nous avons réalisés au premier trimestre se sont accélérés au deuxième trimestre. Notre performance a été constante à l’échelle de toute l’entreprise, supérieure à nos attentes, et elle nous place dans une bonne position pour le reste de l’exercice et pour 2022 », a observé le chef de la direction, Steve Hasker.

Thomson Reuters a annoncé en février une transition de deux ans qui verra notamment le fournisseur de contenu devenir davantage une société technologique spécialisée dans le contenu, ce qui exigera un investissement d’entre 500 millions US et 600 millions US.