Les prix ont continué de grimper en décembre, mais à un rythme moins rapide, soit 6,3  % comparativement à 6,8  % en novembre.

L’indice des prix à la consommation a augmenté à un rythme plus lent, surtout à cause de la diminution des prix de l’essence, rapporte Statistique Canada. Sans les aliments et l’énergie, l’indice s’établit à 5,3  %, après avoir augmenté de 5,4  % en novembre.

Si le prix de l’essence a baissé, d’autres biens et services ont coûté plus cher, comme l’intérêt hypothécaire, les vêtements et les chaussures et les articles de soins personnels.

La croissance des prix dans les épiceries a aussi ralenti, mais les légumes frais ont renchéri. Au total, le prix des aliments est en hausse de 11  %, comparativement à 11,1  % en novembre.

Toutes les provinces ont bénéficié d’un ralentissement du taux d’inflation. Au Québec, l’IPC est passé de 6,8  % en novembre à 6,3  % en décembre.

D’un mois à l’autre, l’IPC recule de 0,6  % après avoir progressé de 0,1  % en novembre. Cette baisse mensuelle est la plus importante depuis 2020.

Statistique Canada souligne aussi que le prix des biens durables comme les électroménagers, les meubles et les voitures, augmente mois rapidement. L’amélioration des chaînes d’approvisionnement et la baisse de la demande peuvent expliquer ce ralentissement des hausses de prix.

Cette lecture de l’évolution du prix d’un panier de biens et services est la dernière avant la décision de la Banque du Canada sur les taux d’intérêt le 25 janvier. Les mesures de l’inflation privilégiées par la banque centrale sont en légère baisse.

L’IPC a augmenté de 6,8  % au cours de l’année 2022, après une hausse de 3,4  % en 2021. C’est la plus forte augmentation en 40 ans. C’est le prix de l’énergie qui a contribué le plus à l’augmentation générale des prix.