Chaque semaine, La Presse présente conseils, anecdotes et réflexions pour leaders, entrepreneurs et gestionnaires

L’évènement

La Semaine du télétravail

C’est déjà la quatrième année que Télétravail Québec, un organisme à but non lucratif, organise la Semaine du télétravail, du 23 au 26 octobre. « L’immobilier, les transports, l’hyperconnectivité et même le droit au télétravail pour les personnes qui vivent des défis de santé ou de famille sont tous des sujets importants qui font déjà les manchettes, mais aucune solution tangible ne semble mise de l’avant par nos différents paliers gouvernementaux », explique José Lemay-Leclerc, président de Télétravail Québec. Pour cette quatrième mouture 100 % virtuelle, l’organisme veut discuter de nouvelles possibilités qu’apporte le télétravail, tant pour les travailleurs que les employeurs. De nombreuses conférences sont au programme, dont l’une sur la cybersécurité – l’enjeu de l’heure – et sur l’utilisation d’espaces de cotravail (coworking). D’ailleurs, sur son site, Télétravail Québec propose son projet Nomade, un répertoire de lieux variés permettant de télétravailler de façon sécuritaire et de valoriser les commerces locaux : parcs, espaces de cotravail, gîtes, etc. Pour changer le mal de place et sortir de la routine.

Consultez le « Répertoire d’espaces télétravaillables »

Source : Télétravail Québec

Le chiffre

3,5 milliards

Aucune femme n’y échappe et elle coûte 3,5 milliards à l’économie canadienne. De quoi parle-t-on ? De la ménopause. La Fondation canadienne de la ménopause (FCM) vient de publier un tout nouveau rapport. Au-delà de la souffrance personnelle réelle vécue par de nombreuses dirigeantes, gestionnaires et employées, cette étape de la vie coûte aux employeurs 237 millions en perte de productivité. On calcule qu’environ 540 000 journées de travail sont perdues à cause de la gestion des symptômes de la ménopause. Actuellement, plus de deux millions de femmes de 45 à 55 ans occupent un emploi au Canada.

Sources : Fondation canadienne de la ménopause et Sunlife Canada

L’inspiration

Restauration et hôtellerie : contrer les maux avec la techno

Si vous êtes un dirigeant de restaurant ou d’hôtel, vous avez traversé votre lot de bouleversements depuis cinq ans. Or, les défis de 2019 ne se sont pas envolés par magie. La pénurie de main-d’œuvre sévit et l’inflation ruine votre clientèle. Le Sommet MURTECH, qui a lieu chaque année à Las Vegas, offre une version canadienne de ses conférences sur la technologie intelligente dans la restauration les 4 et 5 décembre à Toronto. Comment la technologie peut-elle stimuler la croissance dans l’hôtellerie et la restauration ? On vous proposera des outils qui débloquent de nouveaux revenus, tels que des distributeurs automatiques de produits frais, des modèles d’abonnement, des casiers alimentaires. On vous indiquera aussi comment utiliser la géolocalisation pour attirer des clients, les inciter à réaliser des achats et augmenter leur fidélité. Le Sommet est organisé notamment par Hospitality Technology, une plateforme américaine consacrée au rôle des technologies de l’information dans l’amélioration des performances commerciales pour les exploitants d’hôtels et de restaurants.

Source : Hospitality Technology

L’étude

L’inévitable enjeu de la rémunération

Attirer des talents et les retenir sont vos plus grands défis, révèle le Rapport sur le bien-être organisationnel de 2023 de Gallagher. C’est d’ailleurs ce qui influence les 504 organisations canadiennes consultées cette année par la société mondiale pour fixer les salaires. Car selon 60 % des répondants, la rémunération est l’un des principaux facteurs qui ont une incidence sur le roulement du personnel. Bon nombre d’employeurs canadiens, soit 40 %, ont rapporté un taux de roulement plus élevé que prévu en 2022 et 69 % disent avoir amélioré leurs salaires de base pour atteindre leurs objectifs de fidélisation et de recrutement, tandis que 29 % affirment avoir augmenté leur rémunération variable et leurs primes. D’autres, soit 47 %, ont modifié leur régime d’avantages sociaux entre le début de 2022 et le début de 2023 en misant à 74 % sur le bien-être émotionnel tandis que 76 % ont misé sur le travail flexible pour séduire les talents – une forte hausse comparativement à 52 % en 2021.

Source : Gallagher

La tendance

Philanthropie : les femmes mieux payées

L’écart n’est pas énorme, mais vaut la peine d’être souligné. Les femmes gagnent en moyenne 76 087,72 $ alors que leurs homologues masculins ont un salaire annuel moyen de 75 741,35 $. C’est le cabinet-conseil BNP Performance philanthropique qui a réalisé cette étude sur la rémunération et le bien-être dans le secteur philanthropique au Québec. Le salaire général moyen s’élève actuellement à 76 113,28 $ ; or, les postes de haute direction atteignent en moyenne 83 318,65 $. D’ailleurs, si votre organisation a été créée il y a moins de trois ans, vous avez des chances d’avoir un meilleur salaire qu’en étant au sein de celles actives depuis 10 ou 20 ans. Les autres postes sont moins bien rémunérés : le salaire moyen d’une personne conseillère s’élève à 66 862 $ et de celles qui ont des fonctions administratives, à 44 173 $. Par contre, l’offre d’avantages sociaux a progressé : plus de 60 % des organisations proposent maintenant des régimes d’assurances collectives et 93 % couvrent les dépenses liées à de la formation.

Source : BNP Performance philanthropique