La Chambre de commerce du Montréal métropolitain ajoute son nom à la liste des organisations qui boycotteront Facebook et Instagram, le vendredi 15 septembre, pour dénoncer le blocage des nouvelles sur les réseaux sociaux du géant Meta.

Cette journée sans Facebook et Instagram est organisée par la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) et par la Société québécoise des professionnel(le)s en relations publiques.

Les maires de Longueuil, Laval et Québec ont déjà annoncé qu’ils participeraient à l’action de boycottage.

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La Chambre de commerce du Montréal métropolitain invite d’ailleurs les entreprises à se joindre en grand nombre au mouvement. « Alors que les discussions se poursuivent entre le gouvernement et Meta au sujet de la loi C-18, il est important de faire monter la pression pour soutenir nos médias canadiens. La Chambre a maintenu son boycottage tout au long de l’été et soutient pleinement les objectifs de la FPJQ pour le 15 septembre. Nous appelons l’ensemble des entreprises à participer afin d’envoyer un message fort lors de cette journée de mobilisation », a déclaré Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, dans un communiqué de presse.

Le 15 septembre est la Journée internationale de la démocratie. Le public est invité à s’abonner à un média québécois et à une infolettre d’un média local, lors de cette journée.

L’Association canadienne de journalisme, l’Union des artistes, les Amis de la radiodiffusion, la Fédération nationale des communications et de la culture, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, Hebdo Québec et le conseil de presse se joindront également au mouvement.

Meta bloque les nouvelles canadiennes et étrangères sur Facebook et Instagram depuis le 1er août, en réponse à la loi C-18. La Loi sur les nouvelles en ligne a été adoptée en juin dernier et sera en vigueur dès la mi-décembre. Elle oblige les géants du web à verser une redevance aux médias lorsqu’ils partagent leurs contenus.

Google et Meta pourraient devoir verser 230 millions aux médias canadiens, selon les règlements encadrant la Loi sur les nouvelles en ligne qui ont été révélés par le gouvernement le 1er février dernier.