Chaque semaine, La Presse présente conseils, anecdotes et réflexions pour leaders, entrepreneurs et gestionnaires.

L’inspiration

Partir vers l’aventure entrepreneuriale

Qui n’a jamais rêvé de prendre le large dans tous les sens de l’expression ? EcoMaris, une entreprise d’économie sociale à but non lucratif, organise des expéditions maritimes transformatrices axées sur l’apprentissage multidisciplinaire. Du 3 au 13 septembre, un groupe d’entrepreneures en herbe s’embarquera sur « la Route des possibles » avec des mentores d’organisations privées, publiques et sans but lucratif. De Gaspé à Rimouski, elles développeront de nouvelles compétences professionnelles dans l’action ainsi que « des habiletés humaines qui favorisent le succès », assure EcoMaris, que ce soit pour un changement de carrière ou réaliser son rêve entrepreneurial. Cette expédition sur le fleuve Saint-Laurent est réalisée en collaboration avec la Fondation Lise Watier par l’entremise de son programme s’Entreprendre et financée en partie par le gouvernement du Canada par l’entremise du programme pilote de préparation des femmes à l’emploi.

Source : EcoMaris

Le conseil

À chacun son approche

Alors que le nombre de faillites d’entreprises en Suède atteint un niveau record en dix ans et que le nombre de nouvelles entreprises fond comme les glaciers de la Laponie, les spécialistes promulguent aux PDG scandinaves des conseils contradictoires, observe le journal indépendant suédois Breakit, spécialisé dans le monde des affaires. D’un côté, on incite les hauts dirigeants à se préparer dans l’éventualité où les prophéties apocalyptiques se produiraient : agir immédiatement avant qu’il soit peut-être trop tard en licenciant des employés et en cessant d’embaucher. De l’autre, on suggère plutôt de se retrousser les manches. Pourquoi la seule option dans les moments difficiles consisterait-elle à réduire ? Il faut miser sur l’innovation et l’esprit combatif des gestionnaires et des employés.

Source : Breakit

La décision

Une vision à long terme

PHOTO RICK WILKING, ARCHIVES REUTERS

Malgré les résultats difficiles du deuxième trimestre, la PDG de Foot Locker, Mary Dillon, croit fermement qu’il faut créer un plan qui favorise une croissance durable et rentable à long terme, même au détriment des pertes de gains à court terme.

Malgré les résultats difficiles du deuxième trimestre, la PDG de Foot Locker, Mary Dillon, croit fermement qu’il faut créer un plan qui favorise une croissance durable et rentable à long terme, même au détriment des pertes de gains à court terme. « Parfois, cela prend du temps, mais il est essentiel pour chaque entreprise d’avoir une vision à long terme et d’investir aux bons endroits, car le monde évolue rapidement », a-t-elle confié à Footwear News, un magazine destiné aux cadres supérieurs de la chaussure et de la mode. La PDG, qui est en poste depuis bientôt un an, a commenté les ventes en baisse de 9,9 % et une perte de 5 millions de dollars. Elle a confiance dans la capacité du détaillant à reprendre ses activités grâce à sa stratégie de redressement. La PDG confirme aussi que Foot Locker garde le cap au sujet des produits Yeezy du fondateur de la marque, Kanye West. Pas question de revenir en arrière. Depuis que Kanye West a fait des déclarations antisémites, Foot Locker ne veut plus ses produits. C’est aussi ça, une vision à long terme.

Source : Footwear News

Le chiffre

65,5 %

C’est le taux d’emploi des personnes âgées de 16 à 64 ans ayant une incapacité. Celui pour les personnes sans incapacité est certes plus élevé, 80,1 %. Cependant, les travailleurs ayant une incapacité sont de plus en plus nombreux, passant de 55 % en 2017 à 57,4 % en 2018, à 59,4 % en 2019 et à 60,1 % en 2021. Il reste évidemment de la sensibilisation à faire auprès des employeurs et des organisations, car ces personnes sont plus susceptibles de travailler dans le secteur public que celles sans incapacité (24,2 % comparativement à 21,0 %) et leur salaire horaire médian, à 26 $, est inférieur à celui des personnes sans incapacité qui, lui, s’élevait à 27,50 $ en 2022.

Source : Statistique Canada

Le truc

« Pas de panique ! Parler en public, ça s’apprend »

S’adresser à votre équipe restreinte va encore, mais le faire devant la boîte tout entière vous paralyse ? C’est d’ailleurs ce qui vous empêche de gravir les échelons, croyez-vous, car une fois au sommet, vous devrez vous adresser à toute l’organisation. Que ce soit pour convaincre les employés du bien-fondé des objectifs de l’entreprise lors des présentations annuelles, expliquer le bilan financier catastrophique aux actionnaires, défendre un projet devant le conseil d’administration ou être invité à prononcer une allocution devant la Chambre de commerce. L’avocate de formation Dominique Lambert, ancienne attachée de presse de divers ministres, a conçu un livre pratique dans lequel elle donne la marche à suivre étape par étape pour concevoir et livrer un message clair, peu importe qu’il soit destiné à des investisseurs ou à des ouvriers.

Source : Tribune expert