Chaque semaine, La Presse présente conseils, anecdotes et réflexions pour leaders, entrepreneurs et gestionnaires.

L’étude

La planète sous la loupe

Partout sur la planète, bon nombre d’employés estiment qu’ils sont sous-payés, selon le rapport mondial d’ADP sur la main-d’œuvre People at Work 2023. En Europe, 45 % des répondants au sondage sont de cet avis, 44 % des employés de l’Amérique du Nord et de l’Amérique latine le croient aussi, tout comme 43 % des travailleurs d’Asie-Pacifique (Australie, Chine, Inde, Singapour). À l’affirmation « Mon employeur est meilleur en diversité, équité et inclusion qu’il y a trois ans », où croyez-vous que l’on recueille les réponses les plus positives ? En Inde, où 59 % des employés ont répondu par l’affirmative, suivie par la Chine à 57 % et le Brésil à 51 %. Les Européens ont un niveau d’insatisfaction plus élevé qu’ailleurs dans le monde. L’Amérique du Nord est dans la moyenne. Le rapport examine plusieurs tendances mondiales en matière de main-d’œuvre. On y apprend aussi que les trois quarts des travailleurs aux États-Unis (75 %) et au Canada (73 %) s’attendent à obtenir une augmentation salariale au cours de l’année à venir.

L’évènement

PHOTO DADO RUVIC, ARCHIVES REUTERS

La Société de transport de Montréal (STM) a une présence sur TikTok.

Sommet création de contenu

Pour vous distinguer comme entreprises, quelle que soit votre motivation, il est maintenant utile de maîtriser les codes du storytelling, ou mise en récit. Est-ce que vous devez être partout dans tous les réseaux sociaux ? Comment choisir stratégiquement les bonnes plateformes ? Quel contenu réussit à convaincre ? Est-ce une bonne idée de jouer la carte de l’authenticité ? Ou de l’audace, comme l’a fait la Société de transport de Montréal (STM) en utilisant TikTok, par exemple ? Lors de cet évènement organisé par Infopresse et Urbania, le 17 mai au Club Soda à Montréal ou en virtuel, la section Communications de la STM expliquera notamment de quelle façon elle a géré sa réputation, la création de contenu, la mesure de l’engagement et la sécurité informatique.

Le conseil

PHOTO BRENT LEWIN, ARCHIVES BLOOMBERG

Harvard Business School

Trouvez d’où vient la toxicité

Vous savez à quel point un milieu de travail toxique a un impact dévastateur sur les employés et l’organisation. Une étude de la Harvard Business School a d’ailleurs confirmé que 80 % des employés perdaient du temps à s’inquiéter d’un collègue toxique tandis que 78 % étaient moins engagés envers leur travail à cause d’un comportement toxique. Comment pouvez-vous renverser la vapeur ? En déterminant tout d’abord les causes profondes de la toxicité, suggère le journal d’actualités d’Afrique du Sud IOL Independent Online. S’agit-il d’un seul individu ? Ou d’un problème culturel plus large ? Est-ce lié aux politiques de l’organisation ou est-ce le résultat de personnalités conflictuelles ? En comprenant la cause profonde, vous pourrez trouver une solution ciblée.

Source : IOL Independent Online

La tendance

Mettre de l’eau dans son… savon

Un certain nombre d’entreprises technologiques ont procédé à des licenciements au cours de la dernière année et s’affairent à réduire leurs coûts. Vous ne savez plus où récupérer de l’argent avec l’inflation des derniers mois ? D’autres employeurs aussi se sont posé la question et ont mis de l’avant des solutions douteuses, révèle le quotidien économique indien The Economic Times. Pendant que Google sabre les cours d’entraînement gratuits pour ses employés, que Twitter réduit ses espaces de bureau, que Goldman Sachs se débarrasse de ses stations de café sophistiquées, Amazon India a choisi de retirer les poubelles individuelles fournies aux employés. Le quotidien indien a analysé les commentaires d’employés sur l’application de vie au bureau Grapevine, où un utilisateur incitait la communauté à raconter les pires expériences de réduction des coûts en entreprise. Ainsi des employés en ont profité pour dénoncer leur entreprise indienne qui met dorénavant de l’eau dans le savon liquide des distributeurs de savon des toilettes.

Source : The Economic Times

Le chiffre

2 h 30 min

L’utilisation inconsciente des courriels est la plus grande menace pour la productivité, révèle le magazine Employee Benefit News (EBN). En 2012, McKinsey estimait que les Américains passaient 28 % de leur semaine de travail à vérifier les courriels et à y répondre. Dix ans plus tard, les travailleurs passent jusqu’à 2,5 heures par jour, pendant et après les heures de travail, à s’occuper des courriels professionnels. Or, ce que les nouvelles données mettent en évidence, c’est l’écart entre le temps réel que nous passons à vérifier rapidement les messages qui entrent et à y répondre comparativement au temps que nous passons à y réfléchir au cours de la journée. Aussi, chaque fois que nous vérifions nos courriels, nous avons besoin de jusqu’à 25 minutes pour retrouver notre concentration. Le courrier électronique passe plus de temps dans notre esprit que nous n’en passons réellement à l’utiliser.

Source : Employee Benefit News (EBN)

Consultez (gratuitement !) l’étude de McKinsey (en anglais)