Chaque semaine, La Presse présente conseils, anecdotes et réflexions pour leaders, entrepreneurs et gestionnaires.

Le mot

Paranoïa

Après avoir interrogé 20 000 personnes dans 11 pays, analysé des milliards de signaux de productivité sur Microsoft 365, ainsi que les tendances du travail sur LinkedIn, Microsoft conseille aux entreprises et aux organisations de mettre fin à la paranoïa de la productivité. La majorité des employés déclarent être productifs au travail (87 %), mais peu de dirigeants croient que leurs employés sont productifs (12 %).

Pourtant, au printemps dernier, Microsoft a constaté que le nombre de réunions par semaine avait augmenté de 153 % chez les utilisateurs de Microsoft Teams par rapport au printemps 2020, en pleine pandémie. Les réunions réservées en double ont aussi augmenté de 46 % en 2022, les refus de réunions sont en hausse de 84 % et les commentaires, de 216 %. La pression est claire selon Microsoft, car au cours d’une semaine normale, 42 % des participants effectuent plusieurs tâches pendant les réunions en envoyant un courriel ou un ping, et cela n’inclut pas les pratiques telles que la lecture des courriels et des pings entrants ainsi que le travail dans des fichiers hors réunion.

Selon Microsoft, plutôt que de s’inquiéter de savoir si leurs employés travaillent vraiment, les dirigeants devraient les aider à déterminer les tâches les plus urgentes et importantes à faire, ce qui augmenterait vraiment la productivité.

Source : Microsoft

Le chiffre

50 000 $

Les femmes entrepreneures des Premières Nations, inuites et métisses de partout au Canada ont un nouvel outil pour les aider à démarrer ou à développer leur entreprise : des prêts pouvant atteindre 50 000 $. Le but est d’offrir un soutien ciblé à ces femmes afin qu’elles puissent atteindre leur plein potentiel, créer des emplois locaux et stimuler la croissance économique dans leurs communautés. Ce sont l’Association nationale des sociétés autochtones de financement (ANSAF) et les institutions financières autochtones (IFA) qui ont créé ce nouveau Fonds de prêts aux femmes entrepreneures au nom d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE). Une somme de 5 millions de dollars est maintenant disponible pour les appuyer. Pour être admissibles, les entreprises doivent appartenir à plus de 50 % à des femmes autochtones.

Le proverbe

L’argent est le nerf de la guerre

C’est ce qu’on répète depuis plus de 2400 ans, en fait depuis que l’homme politique Thucydide l’a popularisé en parlant des entreprises, et c’est ce qui fait souvent défaut aux femmes entrepreneures pour propulser leurs entreprises. BMO affirme avoir examiné de près les besoins particuliers des femmes afin de créer des programmes sur mesure pour elles. Une de ses nouveautés : le Programme de bourse BMO rend hommage aux femmes. En collaboration avec Deloitte Canada, BMO Groupe financier va attribuer une somme totalisant 150 000 $ en bourses à 12 entreprises appartenant à des femmes canadiennes. Les bourses pourront soutenir leurs plans de croissance. Les candidatures sont ouvertes du 26 septembre au 17 octobre 2022 et les entrepreneures retenues seront annoncées en mars 2023.

Le conseil

À la suite du passage de l’ouragan Fiona, le magazine Forbes incite les chefs d’entreprise à s’inspirer de la gestion de cette crise, car certaines actions pourraient être transposées dans la gestion d’autres types de crises et d’évènements : cyberattaque, baisse de revenus, problèmes d’approvisionnement, pénurie de main-d’œuvre, etc. Forbes souligne l’importance de la préparation en amont. Nommez par exemple quelqu’un qui aura le mandat de fournir les conseils et de prendre des décisions, et surtout, donnez-lui l’autorité et le pouvoir dont il a besoin pour le faire. Ainsi, dès que des problèmes se profileront à l’horizon, le ou les gestionnaires pourront tout de suite être en action pour aider à atténuer l’impact des problèmes. Idéalement, le gestionnaire doit aussi connaître les outils et le budget qu’il aura à sa disposition. En cette ère où l’on incite les dirigeants à plus de transparence, Forbes conseille au gestionnaire en place d’annoncer clairement ce qu’il va faire pour dénouer la crise.

Source : Forbes