(Montréal) L’entente de principe entre le gouvernement et les fonctionnaires représentés par le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) a été entérinée. La majorité des membres ont voté en faveur du renouvellement de la convention collective.

Lors d’un vote électronique tenu ces dernières semaines, plus de 69 % des membres ont exercé leur droit de vote et l’entente a été acceptée à 77 %.

L’entente concerne les 26 000 membres de l’accréditation Fonctionnaires dans la fonction publique, notamment des employés de bureau et des techniciens de la Société de l’assurance automobile du Québec et de la Régie de l’assurance maladie du Québec.

« Cette entente permet d’entamer un rattrapage salarial qui était attendu depuis longtemps par nos membres. Après plusieurs jours de grève et de nombreux moyens de pression, nous avons enfin obtenu du gouvernement Legault qu’il reconnaisse la contribution du personnel de la fonction publique dans le maintien des services publics québécois », a indiqué par voie de communiqué le président général du SFPQ, Christian Daigle.

En juin dernier, lors de l’accord sur l’entente de principe, M. Daigle avait fait valoir que l’entente contribuait à bonifier les conditions de travail dans la fonction publique afin de remédier aux problèmes de pénurie de main-d’œuvre.

L’entente de trois ans octroie aux fonctionnaires des augmentations de salaire variant entre 6 % et 10 %. À cela s’ajoutent des primes pour une partie du personnel et d’autres gains liés aux conditions de travail.

Par ailleurs, la révision de la Directive sur les frais remboursables lors d’un déplacement et autres frais inhérents est en cours de consultation par l’employeur, ce qui n’était pas prévu à la convention collective.

La responsable politique de la négociation et quatrième vice-présidente du SFPQ, Karine Dextras-Paquette, affirme que « la lutte n’est pas pour autant terminée ».

Dans un communiqué, elle a indiqué que le syndicat commençait la préparation de la prochaine négociation. L’objectif est « d’améliorer les conditions de travail du personnel œuvrant dans les services publics, pour qu’elles deviennent véritablement concurrentielles avec le marché du travail actuel », souligne Mme Dextras-Paquette.

La convention collective des fonctionnaires du SFPQ était échue depuis le 31 mars 2020.