Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar

Le troisième actionnaire institutionnel en importance de Pages Jaunes vient de bonifier son placement dans l’entreprise montréalaise de médias numériques et de solutions de marketing.

Empyrean Capital Partners vient d’indiquer aux autorités avoir acheté des blocs d’actions le mois dernier pour ainsi commencer le mois de juin avec une participation de 23,3 % dans Pages Jaunes.

Cette participation s’élevait précédemment à 20,9 %.

L’analyste Walter Spracklin, de RBC, a lancé jeudi une couverture officielle des activités de CAE en recommandant l’achat du fabricant montréalais de simulateurs de vol. Cet expert estime que l’évaluation actuelle ne reflète pas adéquatement la croissance organique des revenus, l’offre différenciée de produits et services qui comporte d’importantes barrières à l’entrée, ainsi que les investissements faits durant la pandémie qui mettent la table pour une croissance « solide ». Ils sont dorénavant 9 analystes sur 12 à suggérer d’acheter.

Le plus important actionnaire institutionnel de Dorel a augmenté en mai sa participation dans le fabricant montréalais de meubles et de sièges d’auto. Brandes Investment Partners, dont la participation dans Dorel était inférieure à 15 % au début de mai, a commencé juin en détenant 16,5 % des actions de catégorie B. Brandes est un gestionnaire d’actifs de la Californie.

La TD a retiré vendredi le nom de Stella-Jones de sa liste de titres chouchous (Action Buy List). L’analyste Michael Tupholme estime toujours que le titre du fabricant montréalais de traverses de chemin de fer et de poteaux de téléphone est sous-évalué et qu’il représente une opportunité attrayante pour un investisseur à long terme. Dans le contexte actuel toutefois, le rebond de l’action risque à son avis de s’étirer sur une plus longue période que prévu.

PHOTO CHRISTINNE MUSCHI, ARCHIVES REUTERS

Appareil Global de Bombardier en construction

La TD a ajusté en milieu de semaine ses calculs sur Bombardier. L’analyste Tim James voit toujours un potentiel intéressant à long terme, mais dit maintenant utiliser un multiple d’évaluation moins élevé et réduit sa cible sur 12 mois à 62 $ (elle était auparavant de 69 $). « Les évaluations des comparables, la hausse de crédibilité des dirigeants, l’exécution et les résultats ne justifient pas un ajustement de cible. Toutefois, le contexte boursier actuel pourrait limiter l’expansion du multiple d’évaluation à court terme en raison du niveau d’endettement de Bombardier et de son exposition à 100 % au marché des jets d’affaires. »

Après son récent repli, l’action de Couche-Tard est devenue plus attrayante qu’elle n’était (c’est le cas de beaucoup de titres). L’entreprise de Laval publiera mardi sa performance de fin d’exercice, mais Michael Van Aelst, analyste de la TD, ne s’attend pas à ce que les résultats financiers aient une influence particulière sur le titre à court terme étant donné que les comparaisons vont devenir plus difficiles au cours de l’exercice 2023.

Conséquemment, souligne-t-il dans une note publiée mercredi, l’action risque d’être davantage influencée par des facteurs autres que les résultats, du moins à court terme. « À moins que Couche-Tard utilise sa capacité de plus de 10 milliards de dollars pour réaliser une ou des acquisitions. En attendant, la société prévoit racheter 1,5 million d’actions par semaine. »

Les titres québécois de la Banque Nationale, Lion Électrique, Stella-Jones, Transat, Nuvei, Dialogue, Marché Goodfood, Cogeco Communications, Cogeco, Senvest, Hexo et Neptune ont tous touché cette semaine un plancher des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto.

La Bourse de Toronto sera fermée vendredi à l’occasion de la fête du Canada.