(Toronto) Une large reprise dirigée par les secteurs de l’énergie et des technologies de l’information a permis à l’indice phare de la Bourse de Toronto de clôturer en hausse lundi.

L’indice composé S&P/TSX du parquet torontois a gagné 170,82 points pour terminer la séance avec 20 919,40 points. Il s’agissait d’un septième gain consécutif pour le TSX, qui clôture ainsi à son plus haut niveau depuis le 4 mai.

« Il semble que nous sommes finalement sortis, la semaine dernière, de cette séquence de semaines de pertes pour les marchés boursiers », a observé Vincent Tonietto, gestionnaire de portefeuille pour la Société Fiduciary Trust du Canada.

Le marché torontois n’a pas non plus été affecté par des nouvelles d’importance en provenance des États-Unis, où les marchés étaient fermés lundi pour le congé du jour du Souvenir.

L’assouplissement soutenu des confinements en Chine contre la COVID-19 a aussi appuyé la progression boursière de lundi.

Le secteur torontois des services aux collectivités est le seul du TSX à avoir retraité lundi. Le groupe de l’énergie a avancé de 2,4 %, soutenu par une hausse du cours du pétrole brut.

Sur les marchés mondiaux, le cours du pétrole brut a progressé de 2,10 $ US à 117,17 $ US le baril, pendant que celui du gaz naturel a rendu 2,6 cents US à 8,70 $ US le million de BTU.

Le secteur des matériaux a enregistré une légère hausse, de 0,18 %. Le prix de l’or était inchangé à 1857,30 $ US l’once et celui du cuivre s’est emparé de 2,7 cents US à 4,33 $ US la livre.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s’est négocié au cours moyen de 78,98 cents US, en hausse par rapport à son cours moyen de 78,51 cents US de vendredi. Cette progression porte le huard à son plus haut niveau depuis le 21 avril, et elle survient alors que la plupart des observateurs s’attendent à ce que la Banque du Canada annonce mercredi matin une nouvelle hausse de 0,5 point de pourcentage de son taux d’intérêt directeur.

Outre la décision de la banque centrale, des données seront publiées cette semaine sur la rémunération, sur les gestionnaires en approvisionnement, et sur le produit intérieur brut canadien.

« Beaucoup de données devront être digérées par les marchés d’ici la fin de la semaine », a souligné M. Tonietto.