(Gatineau) La Banque du Canada a l’intention de contacter les groupes autochtones, au cours des deux prochaines années, pour l’aider à définir l’idée de « réconciliation économique » et le rôle qu’elle devrait jouer dans ce dossier, a indiqué jeudi un sous-gouverneur de la banque centrale.

Dans un discours prononcé devant l’Association nationale des sociétés autochtones de financement, à Gatineau, Lawrence Schembri a indiqué que la banque centrale se tournerait vers ses partenaires existants – et vers de nombreux nouveaux partenaires, a-t-il espéré – pour obtenir de l’aide.

Les peuples autochtones font face à de nombreux obstacles lorsqu’ils veulent obtenir un accès aux services financiers, y compris au crédit et au capital – des obstacles que ne rencontrent pas les Canadiens non autochtones.

M. Schembri a noté que ces défis étaient le résultat direct des politiques coloniales qui ont conduit à un isolement géographique et économique, à une dépendance financière et à une pauvreté et une souffrance généralisées.

Cependant, il a ajouté que le travail avait commencé pour aider à réduire les obstacles à l’inclusion financière.

M. Schembri a indiqué que la banque centrale espérait pouvoir faire un pas significatif vers l’établissement d’un climat de confiance et le renforcement de ses relations avec les peuples autochtones.