Les fonctionnaires du gouvernement du Québec pourront retourner sur leur lieu de travail de manière « progressive » et « hybride » dès le 28 février. Une priorité sera accordée aux employés qui éprouvent « des problèmes d’ergonomie, de santé mentale ou physique ou encore d’accomplissement des tâches en télétravail ».

« Le télétravail a fait ses preuves, mais il ne faut pas négliger l’aspect essentiel des interactions sociales. La santé et la sécurité des personnes demeurent prioritaires. Nous nous assurerons que les consignes sanitaires seront respectées », a indiqué la ministre responsable de l’Administration gouvernementale et responsable du Conseil du Trésor, Sonia LeBel, dans un communiqué diffusé lundi après-midi.

Selon l’élue, le retour des travailleurs se fera « progressivement » à partir du 28 février, le jour où le télétravail ne sera plus obligatoire au Québec, et ce jusqu’au le 4 avril. Jusqu’ici, le télétravail était « la norme pour la grande majorité du personnel de la fonction publique ».

A priori, les fonctionnaires pourront appliquer un mode de travail « hybride », avec un minimum de deux jours par semaine au bureau, en personne. « Le télétravail est désormais bien enraciné, et le mode hybride présente des avantages, autant pour le personnel que pour l’employeur », a fait valoir Mme LeBel à ce sujet.

Québec vise dans un premier temps à ramener 50 % du personnel en mode « hybride » à partir du 14 mars prochain, soit le jour où « l’essentiel » des mesures sanitaires devrait être levé dans la province, tel que le prévoit le plan de déconfinement du gouvernement Legault présenté la semaine dernière. Dès le 4 avril, 100 % des employés devraient ensuite être revenus en mode « hybride ». Ce plan sera toutefois « conditionnel à l’assouplissement des règles de distanciation physique », précise le gouvernement.

On indique aussi que le personnel dont les tâches ne peuvent pas se réaliser en télétravail « n’est pas concerné » par le plan, auquel la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) a participé.

L’automne dernier, un plan avait aussi été mis sur pied pour préparer le retour des 60 000 employés de la fonction publique du Québec au bureau de façon progressive à compter du 15 novembre. Le variant Omicron et la cinquième vague de COVID-19 ont toutefois saboté ces efforts.