(Toronto) Les employés de la salle de rédaction du quotidien National Post recevront des hausses de salaire atteignant en moyenne 8,25 % sur deux ans, après avoir été touchés par une période de gel salarial, a indiqué mercredi le syndicat Unifor.

Les travailleurs ont ratifié leur première convention collective six mois après avoir voté dans une forte majorité pour se syndiquer, a précisé Unifor.

Certains employés auront droit à des augmentations de salaire de plus de 10 %.

Les journalistes du National Post pourront désormais être payés en argent pour les heures supplémentaires, déposer des griefs pour accéder à un arbitrage exécutoire, défendre des questions d’intégrité éditoriale, exercer des droits d’ancienneté et recevoir de meilleures indemnités de cessation d’emploi en cas de mise à pied.

Les employés cumulant 20 ans ou plus de service auront de nouveau droit à une sixième semaine de vacances.

Unifor a aussi indiqué qu’à compétences égales, les candidats noirs, autochtones ou racisés, ainsi que les personnes faisant partie de communautés sous-représentées, seraient favorisés dans l’obtention de postes, ce qui serait une première pour une salle de rédaction syndiquée au Canada, a indiqué Unifor.

« Nos priorités de négociations étaient claires dès le départ », a indiqué Paul Morse, président de la section locale 87-M d’Unifor. « Les membres voulaient s’attaquer à la faiblesse des salaires, la sécurité d’emploi, la diversité, les avantages sociaux et l’intégrité éditoriale. »