Chaque semaine, La Presse présente conseils, anecdotes et réflexions pour leaders, entrepreneurs et gestionnaires.

LE TRUC

Derrière l’érable

Avoir le nez trop collé sur l’arbre empêche de voir la forêt, dit le sage et pensent les trois actionnaires de Maple3, Stéphane Nolet, Yannick Leclerc et Guillaume Crouzet. Chaque semaine, en réunion, ils s’obligent donc à trouver et à présenter des articles et des informations d’entreprises aucunement liés à leur champ d’expertise (produits à l’eau d’érable, dont l’eau d’érable pétillante). « C’est pertinent de le faire et ça stimule la curiosité, juge Guillaume Crouzet, directeur marketing de Maple3. Ça nous pousse à analyser des situations sur le plan global. Il y a des avantages à aller voir ce qui se fait ailleurs, à voir différents types de programmes de subvention à l’exportation, par exemple. »

Tout le monde devrait faire l’exercice, peu importe l’âge et l’expérience, juge M. Crouzet. « Ces échanges permettent aussi de voir les intérêts et les forces des membres de l’équipe, précise-t-il. Il faut être curieux pour ne pas perdre notre avantage concurrentiel, pour être plus créatifs dans notre travail et remettre en question notre façon de faire. C’est stimulant de voir ce qui cause le succès des autres et on aime s’en inspirer pour inspirer ensuite les gens autour de nous. »

LA CITATION

Si on est dans une position de leadership, il faut vraiment réfléchir au message qu’on envoie. Parce qu’on a le pouvoir d’influencer les jeunes hommes, la façon dont ils se voient, leurs valeurs… J’ai toujours ça à l’esprit.

Anthony Calvillo, ex-Alouette, entraîneur des quarts-arrière des Carabins de l’Université de Montréal, qui tient à éduquer sur la violence faite aux femmes et qui a récemment brisé le silence sur son enfance avec un père violent.

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Anthony Calvillo, entraîneur des quarts-arrières des Carabins de l’Université de Montréal

LE CHIFFRE

33 %

C’est la proportion de personnes qui disent vouloir démissionner si leur entreprise les oblige à retourner au bureau à temps plein après la pandémie, selon une étude de la firme de recrutement Robert Half. Plus de la moitié des répondants (51 %) espèrent une formule hybride au travail. « Après plus d’un an d’incertitude et de télétravail, certains chefs d’entreprise manifestent de plus en plus le désir d’effectuer un retour à la normale, notamment en ramenant les employés au bureau une fois que cela est considéré comme sécuritaire, explique David King, président de district principal de Robert Half au Canada, dans un communiqué. Toutefois, les entreprises doivent être prêtes à faire face à un éventuel décalage entre leurs structures de travail idéales et celles de leurs employés. »

Celles-ci doivent établir un plan de retour au travail, tout en misant sur le bien-être de leurs salariés, estime M. King : « Alors que nous repensons l’avenir du travail, il est temps pour les gestionnaires d’engager des discussions attentives avec leurs équipes afin de déterminer ce qu’elles veulent et ce dont elles ont le plus besoin. »

INSPIRATION

Femmes et filles actives

Pour sa quatrième année, le Défi Mère/Fillactive compte sur 31 femmes d’affaires québécoises qui ont décidé de faire la promotion de l’activité physique chez les filles, à l’heure où on parle de décrochage sportif chez les adolescentes. Parmi celles-ci se trouvent Karinne Bouchard (Alimentation Couche-Tard), Valérie Sapin (Énergir), Julie Bédard (Médicart), Claudine Labelle, fondatrice de Fillactive, et Véronique Dorval, de la Financière Sun Life, partenaire de l’évènement qui se déroulera les 14 et 15 août 2021. Fillactive incite des mères et leurs filles à prendre part à un défi de course, de marche ou de vélo, de 20, 30, 40 kilomètres. « On le sait, les jeunes filles qui sont actives ont une plus grande estime d’elles-mêmes, dit Véronique Dorval, vice-présidente principale, Bureau de l’expérience client de la Sun Life, dans un communiqué. Mon implication dans ce défi est le reflet de mon désir d’aider les filles à se sentir bien et à atteindre leur plein potentiel. »

PHOTO FOURNIE PAR LA SUN LIFE

Véronique Dorval, vice-présidente principale, Bureau de l’expérience client de la Sun Life

LE BUT

Tous ensemble

Dave McKay, président et chef de la direction de la Banque Royale du Canada, fait des changements climatiques une priorité. Lors de la récente assemblée générale annuelle des actionnaires de la Royale, il a indiqué que les changements climatiques étaient « une menace existentielle » et « le problème le plus pressant de notre époque ». « Cela coûte à nos économies des milliards de dollars en dommages et en perte de productivité et il faudra une quantité massive d’innovations et des milliards de dollars en capital pour réduire les émissions de carbone et finalement parvenir à une économie d’émissions nettes nulles », estime-t-il.

Dave McKay a promis que la Banque Royale porterait son objectif de financement durable à 500 milliards d’ici 2025 et atteindrait des émissions nettes nulles d’ici 2050.

(Source : La Presse Canadienne)

DIVERSITÉ

De la parole aux actes

Ce n’est pas parce qu’on le dit qu’on le fait ! Selon des études de Fairy God Boss menées auprès d’employés en ressources humaines, la presque totalité des répondants (98 %) disent que leur employeur a fait de la diversité une priorité de 2021, mais seulement 55 % ont mis en place des actions, des buts pour rendre leur milieu de travail plus inclusif et diversifié. Qui plus est, 75 % des gens interrogés disent ne pas croire que de tels engagements favoriseront un apaisement des inégalités et des préjugés au travail…

(Source : Forbes)