(Montréal) Au terme de son premier exercice financier, qui n’a pas été complet, la Société québécoise du cannabis (SQDC) a généré des ventes de 71 millions, mais a affiché une perte de 4,9 millions qui sera épongée par Québec.

Entre le 12 juin 2018 et le 30 mars dernier, la société d’État a indiqué mercredi que les revenus gouvernementaux découlant des taxes à la consommation et des droits d’accise avaient été de 21,7 millions.

La SQDC a affirmé que les charges nettes ont atteint 18,1 millions au cours de l’exercice, un montant qui tient compte des frais de démarrage « non récurrents » de 4,9 millions. En excluant cette charge, on aurait terminé à « l’équilibre financier », souligne le communiqué.

Elle prévoit atteindre la rentabilité au cours du prochain exercice, indiquant que le bénéfice anticipé dans le dernier budget était de 20 millions, une somme à laquelle on devrait ajouter 62 millions de recettes générées grâce aux taxes et droits d’accise.

Les premières succursales de la SQDC ont ouvert leurs portes le 17 octobre lorsque la consommation de la marijuana à des fins récréatives est devenue légale au Canada.

Elle a toutefois rapidement été confrontée à des ruptures de stock provoquées par des problèmes d’approvisionnement, ce qui a empêché les succursales d’ouvrir leurs portes sept jours sur sept. Cette situation est rentrée dans l’ordre le mois dernier.

Le 22 mai dernier, une 15e boutique a ouvert ses portes, cette fois-ci à Gatineau, ce qui a permis à la taille du réseau de la SQDC d’atteindre son objectif de départ.