Le parquet anticorruption en Suède a annoncé mardi l'ouverture d'une enquête pour «fraude aggravée» contre le constructeur automobile allemand Volkswagen, qui a avoué avoir truqué les émissions d'oxyde d'azote de ses véhicules.

L'enquête porte sur des modèles diesel importés en Suède entre 2009 et 2015, et équipés d'un logiciel qui minimisait les émissions lors des tests de pollution.

En septembre, le groupe avait indiqué qu'ils étaient au nombre d'environ 225 000, dont quelque 104 000 voitures VW, 57 000 Audi, 28 000 Skoda, 2000 Seat, et 33 000 utilitaires VW.

L'enquête suédoise s'ajoute aux ennuis judiciaires qui se sont accumulés à travers le monde pour le constructeur depuis la révélation du scandale aux États-Unis le 18 septembre. À chaque fois, Volkswagen a promis de coopérer pour faire toute la lumière sur cette tricherie qui devrait lui coûter très cher.

Au total, 11 millions de véhicules VW dans le monde ont été équipés d'un logiciel permettant de fausser les tests antipollution.

La Suède a été l'un des pays où Volkswagen a battu ses records de ventes en 2015, alors que dans le monde entier, les volumes ont reculé pour la première fois depuis 2002.