Tous les jeudis, un professionnel se dévoile dans notre page style de vie. Cette semaine, Martine St-Victor, fondatrice de Groupe Milagro Atelier de relations publiques, répond à nos questions.

Votre endroit préféré pour un 5 à 7?

Les enfants terribles (1257, av. Bernard Ouest, Outremont). Comme dans la chanson de la sitcom Cheers: «Sometimes, you want to go where everybody knows your name.» C'est simple et c'est bon. J'y vais depuis l'ouverture, et ce, plusieurs fois par semaine.

Un bureau à visiter?

Ceux de l'agence Sid Lee (75, rue Queen, Montréal). C'est un laboratoire de scientifiques cool. Dès qu'on y met le pied, on sent qu'on est à un endroit où il se fait des choses différentes. J'aime beaucoup la cafétéria très conviviale avec son chef. L'ambiance qui se dégage là-bas maximise le bien-être des employés. Un exemple à suivre!

Êtes-vous souliers à talons hauts ou talons plats?

Talons très hauts que je trouve chez Browns ou Holt Renfrew. Je vis en jeans et je les épice avec mes escarpins. Je garde mes souliers très longtemps. Mon style est très classique, donc ça ne m'agace pas de payer plus cher pour mes souliers. Je sais que je vais amortir le coût!

Un magazine que vous lisez par plaisir?

Monocle, qui a résisté aux modes. Il est resté authentique, sans ignorer les tendances, en matière d'applications notamment. C'est un magazine complet. Je retrouve souvent des approches éditoriales uniques.

Qu'est-ce qui décore votre bureau?

Sur mes murs, j'ai des versions agrandies et laminées des unes de magazines qui m'inspirent. Il y a Oprah Winfrey sur le Fortune Magazine en 2001, Jay-Z sur le numéro 10e anniversaire de Vibe Magazine, fondé par Quincy Jones. Mais aussi Barack Obama sur la couverture d'un Paris Match et Mikhaïl Gorbatchev sur celle d'un Vanity Fair.

Un livre qu'il faut lire?

Auditions de Barbara Walters. Je l'ai lu en soulignant plusieurs passages au crayon-feutre. Si on aime la politique, c'est vraiment un livre à lire, car l'auteure offre des points de vue uniques sur ses rencontres professionnelles, comme celle avec Fidel Castro.

Êtes-vous iPhone ou BlackBerry?

BlackBerry, car j'envoie une cinquantaine de courriels et textos par jour et je n'ai pas la dextérité pour le faire sur le clavier d'un iPhone. Et puis, grâce à Messenger, je peux envoyer des dossiers gratuitement à n'importe quel utilisateur de BlackBerry dans le monde.

Un endroit intéressant pour un voyage d'affaires?

Rio de Janeiro et Cap-Haïtien. On y bosse pendant des heures et, à la fin de la journée, on plonge dans la mer. Quand notre hôtel donne sur la plage, on prend le temps de jouir des lieux. Ça affecte un peu tout, même la manière de s'habiller pour des entrevues.

Que portez-vous à votre poignet?

Une Philippe Charriol pour homme achetée il y a 12 ans et que je n'ai jamais remplacée. C'est mon bijou must, un peu comme le bracelet de Wonder Woman. Je porte des montres pour homme depuis l'adolescence. J'ai aussi toujours un bracelet-chapelet au poignet. La foi, c'est moins tendance que les montres, mais j'assume!

Votre meilleur coup en carrière?

Être devenue la stratège communications et relationniste au Canada de Michel Martelly, élu président d'Haïti. J'ai monté la stratégie de communication de ses deux passages à Montréal en tant que candidat, dont sa conférence de presse et sa tournée médias lors de sa venue en août 2010, quelques jours après l'annonce de sa candidature alors que peu de gens le prenaient au sérieux. En quelques jours, ses entrevues télévisées étaient reprises sur YouTube et visionnées plus de 100 000 fois. Ç'a été une expérience enrichissante et surréelle. J'imagine que le président Obama lit La Presse, alors j'aimerais qu'il sache que je suis prête à faire partie de son équipe en 2012!