Trial Design est une entreprise d'ébénisterie hors de l'ordinaire.

La PME de Salaberry-de-Valleyfield fabrique les portes, les comptoirs, les présentoirs, les moulures, les façades de magasins, bref tout ce qui est en bois et qui entre dans l'aménagement des magasins nord-américains des marques Jacob, Tommy Hillfiger, Timberland, Guess et autres.

Sa prochaine destination: le Moyen-Orient.

C'est par le truchement de ses clients américains que la société, fondée il y a 22 ans, fera son entrée d'ici la fin de l'année au Koweït et à Dubaï.

Cette percée arrive à point nommé pour la PME de 100 employés, spécialisée dans l'ébénisterie dite architecturale.

Après avoir connu une croissance ininterrompue de 10 à 15% depuis 10 ans, Trial Design a en effet enregistré une légère baisse de régime en 2008, principalement à cause du ralentissement économique aux États-Unis, où elle exporte 65% de sa production. Ses ventes dépassent les 12 millions.

Ces derniers mois, la PME doit aussi conjuguer avec un dollar canadien plus vigoureux, donc moins avantageux pour ses clients américains.

Sa solution au problème: augmenter la productivité tout en essayant de réduire les coûts de production.

Cela dit, l'objectif de la PME est de connaître à nouveau une progression d'environ 10% par année.

Et les deux propriétaires et fondateurs de l'entreprise, Pierre Parent et Paul Passaretti, deux ébénistes de formation, ne se contenteront pas de cette série de contrats au Moyen-Orient pour renouer avec la croissance. L'entreprise est actuellement en pourparlers avec deux groupes européens qui sont sur le point d'ouvrir des boutiques en Amérique du Nord.

Trial travaille également à percer le marché des pharmacies au Québec et espère pouvoir intensifier sa présence dans les hôtels et les immeubles corporatifs.