Les pharmas planchent fort pour innover et remplacer les produits vedettes qui tomberont dans le giron des génériques sous peu.

Les compagnies ciblent en priorité les grands marchés: cancer, problèmes cardiovasculaires dont les anticholestérols, le diabète, les maladies du système nerveux central et les maladies respiratoires. Pour alimenter leur pipeline à générer des revenus, elles comptent sur:

> La recherche et le développement de produits réellement innovateurs.

> L'amélioration de leurs produits vedettes afin d'étirer la protection par de nouveaux brevets.

> La recherche de nouvelles applications thérapeutiques pour les produits existants ou pour une combinaison de produits existants.

> L'achat de molécules chimiques ou de protéines ou peptides à d'autres entreprises pharmaceutiques ou de biotechnologies, quand ce n'est l'achat de la compagnie elle-même.

Plusieurs spécialistes sont d'avis que l'industrie pharmaceutique doit revoir son modèle quasi séculaire de développement de nouveaux médicaments, pour les raisons suivantes:

> Les organismes réglementaires comme la FDÀ estiment que les risques encourus par les patients lors des tests demeurent encore trop élevés.

> Supporter individuellement des coûts de 800 millions à 1,2 milliard par nouveau médicament mis en marché est un modèle insoutenable à long terme pour les entreprises, selon bon nombre de spécialistes de l'industrie, surtout si les marchés visés ne sont pas de taille suffisante.

> Les récentes découvertes sur le génome humain, en biotechnologie, sur les cellules souches et dans le domaine de la modélisation permettent déjà d'entrevoir un nouveau modèle de développement de médicament mieux ciblé, plus court et moins coûteux.