En 60 ans, le fabricant de simulateurs de vol CAE est passé d'une petite entreprise de 18 employés établie dans un hangar de l'aéroport de Saint-Hubert à une société occupant 70% du marché mondial.

Le secret pour devenir le chef de file dans le secteur ultra compétitif de l'aéronautique?

Être au diapason des technologies de pointe et prédire les besoins de ses clients, répond le vice-président exécutif de CAE, Martin Gagné.

 

«Notre compagnie a été fondée sur l'innovation et encore aujourd'hui, nous dépensons environ 10% de nos revenus annuels dans la recherche et le développement, précise le vice-président. Malgré cela, la grande partie de nos élans de recherche sont toujours ciblés en fonction de la vision de notre client. Il n'y a pas beaucoup de nos projets qui ne voient pas le jour.»

CAE est aujourd'hui présente dans une vingtaine de pays et emploie 7000 personnes.

Environ 50% de ses activités sont destinées au secteur militaire et l'autre moitié à l'aviation civile et commerciale.

En plus de fabriquer des simulateurs de vol, l'entreprise a formé 75 000 pilotes et membres d'équipage aux quatre coins de la planète.

«Le fait de travailler main dans la main avec les grands constructeurs comme Airbus, des lignes aériennes ou les forces armées permet de rester à l'affût de l'expertise mondiale dans le domaine», dit Martin Gagné.

À son avis, le Québec est un terreau fertile pour les entreprises de recherche et de développement grâce à la concentration d'expertise dans le milieu de l'aviation.