Plus de 1200 adolescents de 40 écoles de la province ne ménageront pas leurs efforts en vue de la compétition Robotique FIRST Québec, pour laquelle ils consacreront chaque semaine de 15 à 20 heures de leur temps libre en vue de la conception de leur robot.

Le lancement officiel du défi, qui s'inscrit dans un grand concours international chapeauté par la NASA, s'est déroulé samedi au Centre des sciences de Montréal.

Les participants disposent de six semaines pour mettre au point leur robot, qui sera mis à l'épreuve en mars lors d'une «coupe Stanley» robotique, le Festival de robotique du stade Uniprix à Montréal, explique le porte-parole de Robotique FIRST Québec, Gabriel Bran-Lopez.

Ils devront alors piloter leur robot à l'aide de manettes et tenter de leur faire compter le plus de points possibles dans une sorte de jeu de poches grand format.

Les trois robots qui réaliseront la meilleure performance  représenteront la province lors de la finale de la section internationale du concours, qui se tiendra en avril à Saint-Louis, au Missouri.

Les finalistes se mesureront alors à 52 000 élèves provenant de 2600 écoles secondaires de partout à travers le monde, dont le Mexique, Israël et les États-Unis.

L'an dernier, le championnat mondial avait été remporté par deux écoles de Mississauga et de Sainte-Catherine, en Ontario.

Le Québec n'en est qu'à sa quatrième participation au concours, mais déjà, les élèves de la province se sont distingués, le collège Regina Assumpta ayant remporté l'an dernier le convoité prix d'«école recrue de l'année», a mentionné M. Bran-Lopez.

«C'est un défi de haut niveau (mais) ce ne sont pas que des "bollés" qui participent, nous ciblons aussi des jeunes issus de milieux très défavorisés et c'est avec un projet comme celui-là que nous les gardons intéressés», a-t-il poursuivi, en précisant que les équipes participantes étaient déjà en formation depuis le mois de septembre.

Les jeunes profiteront d'ailleurs de l'appui de mentors - des professionnels et des étudiants universitaires en génie - pour la mise au point de leur robot.

«Ce sont des projets qui ont un impact non seulement pour la formation des futurs créateurs de technologie, mais aussi pour la persévérance scolaire, puisque c'est un projet qui s'échelonne sur toute l'année scolaire», a ajouté M. Bran-Lopez.