(Québec) Fait rare, le gouvernement Legault a donné le feu vert pour faire cheminer un projet de loi de l’opposition, celui du député libéral André Fortin visant à instaurer une présomption de consentement au don d’organes ou de tissus après le décès.

« Si le projet de loi est adopté, au Québec, le don d’organes et de tissus serait présumé au moment de votre décès. Il y aurait quand même des balises autour de ça. Si on voulait signifier le refus, on n’aurait qu’à signer la carte d’assurance maladie. Donc, c’est exactement l’inverse du processus qui est en place en ce moment », expliquait M. Fortin lors du dépôt de son texte législatif plus tôt cette année.

Selon lui, une telle mesure a permis d’augmenter le nombre de dons d’organes de près de 40 % en Nouvelle-Écosse.

Au dernier jour de la session vendredi, l’Assemblée nationale a voté en faveur de l’adoption du principe du projet de loi, qui pourra ainsi être étudié en commission parlementaire cet automne.