Le ministre fédéral de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, Gerry Ritz, croit que tenter de comprendre comment une vache albertaine a été infectée par l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) - ou maladie de la vache folle - est comme chercher une aiguille dans une botte de foin.

Un cas de vache folle a été signalé le mois dernier dans une ferme près d'Edmonton. L'animal reproducteur était né dans une ferme voisine, où une autre vache avait été testée positive à l'ESB en 2010.

Le ministre Ritz a déclaré que l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) avait déjà repéré entre 40 et 50 pour cent des animaux élevés sur cette ferme au même moment que la vache récemment infectée et avec lesquels elle avait été en contact.

Gerry Ritz a ajouté que le système d'alimentation des animaux était aussi examiné pour déterminer s'il présente des «preuves accablantes» de contamination.

Le ministre de l'Agriculture a déclaré que les nombreux pays qui ont temporairement suspendu leurs importations de boeuf canadien étaient tenus au courant des développements de l'enquête. Il a toutefois souligné que ces pays ne constituaient qu'environ cinq pour cent du marché international du boeuf canadien.

L'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) est une maladie incurable et dégénérative qui atteint le cerveau et le système nerveux des animaux. Elle est causée par une protéine anormale - le prion - qui se répand partout dans le corps infecté. Les humains qui mangent de la viande infectée peuvent développer une variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob.