Environ 700 propriétaires dont la valeur des résidences avait chuté dramatiquement peuvent pousser un soupir de soulagement. Le maire de Laval, Marc Demers, a annoncé ce matin que le gouvernement a accepté de rétablir la zone actuelle de  «0-20 ans» à «20-100 ans», comme dans le milieu des années 90, aux abords des rivières des Mille Îles et des Prairies.

Concrètement, la volte-face du gouvernement signifie que la valeur des résidences touchées depuis une dizaine d'années par la désignation «0-20 ans» sera rétablie. Les propriétaires n'auront plus maille à partir avec les compagnies d'assurance. Et les projets d'agrandissement ou de réaménagement des riverains pourront être ramenés à la table du conseil municipal.

«C'est le chapitre un, ce n'est pas la fin du dossier», a déclaré le maire Demers, ce matin, en point de presse. Il a expliqué que la prochaine étape pour son conseil consiste à obtenir des règles plus permissives pour 2000 autres citoyens dont les propriétés sont et resteront dans des zones «0-20 ans».

«Nous repartons avec notre bâton de pèlerin, a-t-il illustré. On veut faire avancer le débat. Je peux vous dire que l'annonce d'aujourd'hui ne se limite pas à Laval, elle aura un impact à Saint-Eustache, et dans les villes où il y a des zones 0-20 ans.»

La Ville de Laval a investi un million de dollars dans des expertises jusqu'à maintenant pour arriver à convaincre le gouvernement de revenir en arrière au sujet des zones réputées fréquemment inondables. La prochaine étape consistera notamment à cartographier tout le territoire le long des rives, notamment dans l'ouest de Laval.