Les maires souhaitent qu'Ottawa prolonge la durée de son programme de financement des infrastructures, doté d'un budget de 4 milliards $, pendant une période d'au moins six mois, au-delà de l'actuelle échéance de mars 2011. Ils verraient également d'un bon oeil que le fédéral accroisse son aide financière même s'il cherche à faire des économies ailleurs.

D'ailleurs, ils demandent aussi au gouvernement de résister à la tentation de réduire les autres programmes - incluant le fonds de la taxe sur l'essence et le remboursement de taxe sur les produits et services - pour aider les municipalités à construire et réparer des routes, ponts, réseaux d'égouts et autres infrastructures.

Les maires avancent que les dépenses en infrastructures vont aider le gouvernement à éliminer le déficit de 56 milliards $ accumulé depuis la récession de l'an dernier, créant de l'emploi, alimentant la croissance économique et générant des revenus qui regarniront les coffres fédéraux.

Aux yeux du maire de Toronto, David Miller, «la meilleure façon de lutter contre les déficits fédéraux est de mettre les gens au travail et de leur faire payer de l'impôt sur le revenu et des taxes sur les ventes».

Les maires font valoir leur point de vue alors que le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, se prépare à dévoiler le contenu de son prochain budget, le 4 mars.