Un député libéral a demandé mardi à la commissaire à l'éthique et à la déontologie du Québec d'ouvrir une enquête au sujet de la députée caquiste et adjointe parlementaire Marie-Louise Tardif, concernant ses liens présumés avec un ancien employeur, le parc de l'île Melville, à Shawinigan.

Jean Rousselle, député de Vimont et porte-parole de l'opposition officielle en matière d'éthique, évoque deux articles du Code d'éthique et de déontologie des membres de l'Assemblée nationale, dont l'un porte sur l'incompatibilité avec la charge de député de « tout emploi, tout poste ou toute autre fonction auquel correspond une rémunération ou un avantage tenant lieu de rémunération ».

L'autre concerne l'utilisation de biens de l'État, « y compris les biens loués par l'État, ainsi que les services mis à sa disposition par l'État ».

Dans un communiqué, l'aile parlementaire du Parti libéral du Québec (PLQ) dit avoir appris « par le biais des médias » que la députée de Laviolette-Saint-Maurice « recevrait toujours une rémunération de son ancien employeur », le parc de l'île Melville.

Selon TVA, la plainte fait aussi état de meubles, propriétés de l'Assemblée nationale, qui auraient été transférés à l'organisation gérant les activités du parc de l'île Melville.

Le Parti libéral demande au premier ministre François Legault « de prendre acte de la situation et de poser les gestes qu'il juge nécessaires à la lumière de ces nouvelles informations ».

Mme Tardif est députée de Laviolette - Saint-Maurice et adjointe parlementaire du ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs.