Le nouveau gouvernement Legault devra réévaluer son engagement d'éliminer 5000 postes dans le secteur public.

C'est ce qu'ont réclamé des syndicats lundi matin à Québec.

Le président du Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ), Christian Daigle, a affirmé que la réduction de la fonction publique dans les dernières années, durant le mandat du gouvernement Couillard, s'est soldée par une diminution des services en région.

Alors, réduire la fonction publique « n'est pas une bonne idée », a-t-il déclaré en conférence de presse, au côté d'autres leaders syndicaux.

« Pour nous, il y a une évaluation qui devra être faite de la part du gouvernement. On devra réévaluer le tout. Les régions qui ont voté pour le gouvernement de M. Legault devront avoir quelque chose à se mettre sous la dent. »

Formuler un tel engagement en campagne électorale est une chose, mais le réaliser est autre chose, a poursuivi le président du SFPQ.

Outre le SFPQ, plusieurs autres syndicats, dont la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Centrale des syndicats démocratiques (CSD) et la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), ont relancé leur campagne 5-10-15 en s'adressant au nouveau gouvernement.

Cette campagne prône un salaire minimum à 15 $ l'heure, l'obligation de faire connaître l'horaire de travail cinq jours à l'avance, ainsi que le droit à 10 jours de congé payé pour maladie et raisons familiales.