Des dizaines de policiers anti-émeute de la Sûreté du Québec ont commencé à s'installer à l'Assemblée nationale, en vue des manifestations du G7.

Un peu avant 15h, des policiers épaulés de chiens pisteurs faisaient une ronde autour du parlement, tandis que des autobus et des camions banalisés déposaient les troupes de la SQ à l'entrée du parlement.  

Une petite équipe de tireurs d'élite de la Police de Québec est aussi arrivée sur place et doit s'installer sur le toit de l'immeuble. 

Croisé à la sortie de l'Assemblée nationale, le député péquiste de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, s'est montré impressionné par le déploiement policier entourant le G7. «Il y a des policiers qui sont débarqués de partout au Québec. J'en ai vu de Matane et de Gaspé. C'est très gros», a-t-il dit.

La grande «manifestation populaire et unitaire» organisée par le Réseau de résistance anti-G7 doit commencer vers 18h au parc des Braves, à environ 2,5 km de la colline parlementaire et du Centre des congrès, où sont réunis les journalistes internationaux qui couvrent le sommet. La marche doit culminer près des deux édifices environ 30 minutes plus tard.

Pendant ce temps, dans les rues de la Capitale nationale, plusieurs commerçants placardaient leurs vitrines. «On ne prend pas de chance. Si on se fait casser une vitrine, le nettoyage va nous faire perdre plusieurs heures d'achalandage», a indiqué Alexandra Henry, gérante d'un commerce de la rue Saint-Jean.  

«Je trouve ça triste que tout soit barricadé. Ca fait perdre beaucoup d'argent aux commerçants», a déploré Sylvie Bellemare, une cliente qui arpentait les rues commerciales malgré l'ambiance tendue qui commence à se faire sentir.

PHOTO LE SOLEIL

Un magasin de la rue Saint-Jean placarde ses portes et fenêtres.