Le gouvernement Couillard a sommé le commissaire de l'UPAC d'expliquer comment il compte améliorer le climat de travail au sein de son organisation, mardi.

Le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, a donné jusqu'au 19 janvier au commissaire Robert Lafrenière pour faire rapport des mesures déjà prises et de celles qu'il compte prendre.

«Je veux un rapport complet là-dessus et je veux le rendre public», a dit M. Coiteux.

«Je veux savoir ce qu'il a fait et ce qu'il entend faire, les gestes qu'il a posés et les gestes qu'il va poser», a-t-il ajouté.

Selon un rapport dévoilé mardi par Québecor Média, les relations de travail étaient tendues au sein du service de vérification de l'UPAC, qui compte une quarantaine d'employés. Cette unité était dirigée jusqu'à tout récemment par Marcel Forget, qui a démissionné dans la controverse la semaine dernière. 

Le document a été produit en septembre 2016 par la Direction des ressources humaines du ministère de la Sécurité publique.

Le Parti québécois avait demandé à voir le rapport lors de l'étude du projet de loi 107, qui doit modifier le statut de l'UPAC. Sauf que la version qui a été divulguée était lourdement caviardée.