Député libéral, membre de la Commission de l'administration publique, Raymond Berner souhaite que son collègue Guy Ouellette puisse se faire entendre lors du témoignage de l'Autorité des marchés financiers (AMF), mercredi prochain.

« Je trouve ça souhaitable, il peut aussi faire une déclaration publique de son siège à l'Assemblée nationale. En commission parlementaire, il a le droit de venir poser des questions », a souligné M. Bernier.

« Les députés sont inquiets, comme tout le monde, les gens ont droit à de l'information, à de la transparence », a-t-il souligné.

Dans les médias de Québecor, lundi matin, Annie Trudel, sonneuse d'alerte, soulignait que le député Ouellette s'apprêtait à faire des révélations sur des liens problématiques entre l'UPAC, l'Autorité des marchés financiers (AMF) et une firme de consultants privés au moment où il a été arrêté la semaine dernière.

Leader parlementaire de l'opposition péquiste, Pascal Bérubé rappelait lundi matin à La Presse que la majorité libérale à la commission parlementaire pourrait empêcher le député de Chomedey d'y prendre la parole. Pour lui, des choses très graves se sont passées, la semaine dernière; l'arrestation d'un député, de surcroit sans que des accusations soient déposées, est un précédent fort inquiétant.

Joint aussi lundi matin, Robert Poëti soulignait que « toute personne qui a de l'information sur de la collusion ou quelque chose doit la faire connaître ».

« Je n'ai aucune information autre que ce que j'ai vu dans les journaux. Je n'avais jamais entendu parler de ça autrement que par un journaliste la semaine dernière », a souligné le ministre délégué à l'intégrité des contrats gouvernementaux.