La candidate à la direction du Parti québécois Martine Ouellet accuse ses trois adversaires de vouloir compromettre le projet indépendantiste.

En dressant un bilan de sa campagne, mardi, Mme Ouellet a affirmé qu'elle ne renoncera pas à son projet d'un référendum dans un premier mandat péquiste.

Si elle est prête à se rallier au vainqueur, au cas où elle est défaite, Mme Ouellet n'a pas exclu de formuler sa proposition lors d'instances militantes.

En conférence de presse, Mme Ouellet a rappelé que ce sont les militants qui, en dernier lieu, choisiront la stratégie d'accession à l'indépendance.

Mme Ouellet a répété que ses adversaires Alexandre Cloutier, Paul St-Pierre Plamondon et Jean-François Lisée ont une position dommageable, en refusant de promettre un référendum rapidement.

Avec leur proposition, ils abdiquent leur pouvoir de réaliser l'indépendance, a-t-elle indiqué aux journalistes.

« Cette course à la chefferie, elle est historique, a-t-elle dit. C'est la première fois au Parti québécois que l'indépendance est compromise. Ce qu'affirment mes trois collègues est très dommageable pour l'ensemble du mouvement indépendantiste. »