Le gouvernement Couillard n'a pas l'intention de hausser le plafond de 100 $ aux dons politiques, même si les militants du Parti libéral ont adopté une résolution en ce sens.

La ministre responsable des Institutions démocratiques, Rita de Santis, a souligné dimanche que le plafonnement à 100 $ des dons aux partis politiques fait l'objet d'un « consensus social ». Elle ne compte pas le réviser sans l'accord des autres partis à l'Assemblée nationale.

Le vote des militants libéraux samedi n'y change rien, a indiqué dimanche la ministre de Santis.

« Il faut écouter ses membres, a-t-elle dit. J'écoute, mais je ne peux pas agir, et je ne vais pas agir si je n'ai pas le consensus des autres partis. Et pour l'instant, on n'est pas arrivé au point où on va discuter de cela. »

Les délégués réunis en conseil général à Drummondville ont adopté un texte qui demande au gouvernement à réinstaurer le crédit d'impôt pour les dons aux partis. Les membres souhaitent aussi une « réflexion » sur le financement politique, soit par une hausse des subventions aux partis, soit par la hausse du plafond de 100 $.

Le gouvernement péquiste de Pauline Marois avait limité en 2013 à 100 $ le montant qu'un citoyen peut verser chaque année à un parti politique. Le plafond qui était autrefois de 1000 $. En contrepartie, les partis touchent désormais des subventions.