Nathalie Normandeau et Marc-Yvan Côté, arrêtés lors d'une opération de l'UPAC aujourd'hui, ont tous deux eu un long parcours politique. En voici un résumé.

Nathalie Normandeau

1988 

Entrée au cabinet de Robert Bourassa, d'abord avec un poste de stagiaire. Elle y travaillera durant quatre ans.

1995 

À 27 ans, elle devient mairesse de la municipalité de Maria, d'où elle est originaire, en Gaspésie.

1998 

Recrutée par Jean Charest, elle devient députée libérale du comté de Bonaventure.

2003 

Elle est nommée ministre déléguée au développement régional et au Tourisme. Deux ans plus tard, elle deviendra ministre aux Affaires municipales, un poste qu'elle occupera pendant quatre ans.

2007 

Jean Charest la nomme vice-première ministre d'un gouvernement libéral alors minoritaire.

2009 

En juin, elle devient ministre des Ressources naturelles et de la Faune, responsable de l'élaboration du Plan Nord, puis aussi ministre des Affaires intergouvernementales canadiennes durant six mois, à compter de septembre 2010.

2011 

La vice-première ministre démissionne en septembre aux côtés de Jean Charest qui salue sa carrière.

2012 

Elle est nommée vice-présidente développement stratégique chez Raymond Chabot Grant Thornton au mois de mai. Dix-huit mois plus tard, elle quitte son emploi, d'un «commun accord» avec la direction de l'entreprise.

2014 

Comparution remarquée à la Commission Charbonneau en juin. 

2015 

En janvier, elle réapparaît là où on ne l'attendait pas, à la radio de Québec. L'ex-politicienne a coanimé l'émission du midi au FM93 avec Éric Duhaime jusqu'à ce qu'elle soit suspendue aujourd'hui.

Marc-Yvan Côté

1973 

Ce professeur de géographie de la polyvalente de Sainte-Anne-des-Monts devient député libéral de Matane.

1976 

Défait par le péquiste Yves Bérubé, il quitte la Gaspésie pour s'installer à Québec.

1980 

Il est l'un des organisateurs de la campagne du Non lors du référendum.

1983 

Il est réélu, cette fois dans Charlesbourg. Il représentera ce comté durant plus de dix ans.

1983 

Il organise la campagne de Robert Bourassa à la direction du Parti libéral du Québec.

1985 

Robert Bourassa le nomme ministre des Transports.

1989 

Il devient ministre de la Santé et des Services sociaux, succédant à Thérèse Lavoie-Roux.

1994 

En janvier, il quitte la vie politique. Le mois suivant, il est nommé vice-président au développement des affaires chez Roche. Il restera en poste jusqu'en 2005, mais travaillera ensuite toujours pour la firme de génie-conseil, à titre de consultant.

2005 

Il comparaît devant la commission Gomery sur le scandale des commandites. Ses révélations -il avoue avoir reçu 120 000 $ en argent comptant pour financer des élections-, lui valent d'être banni du PLC.

2014 

En février, l'UPAC fait une perquisition à son domicile de Baie-Saint-Paul. En juin, c'est à son tour de comparaître devant la Commission Charbonneau.