Le gouvernement péquiste entend porter un grand coup contre la corruption et la collusion pendant la prochaine session parlementaire.

À une semaine de la rentrée à l'Assemblée nationale, la première ministre Pauline Marois a annoncé vendredi son intention de présenter de nouvelles mesures législatives pour assainir les moeurs dans l'industrie de la construction.

À l'issue d'un caucus de deux jours à Drummondville, Mme Marois a dit vouloir accroître les exigences envers les entreprises qui veulent contracter avec le gouvernement et les institutions publiques.

Mme Marois, qui peaufine présentement le discours inaugural qu'elle prononcera mercredi prochain, a admis en point de presse que son gouvernement avait connu des débuts plutôt mouvementés.

Les mesures annoncées en rafale par l'un ou l'autre des ministres, comme l'abolition de la taxe santé, la fermeture de la centrale Gentilly-2 et l'annulation du prêt à la mine Jeffrey, ont surpris les citoyens, a-t-elle reconnu.

«Peut-être sommes nous allés un peu vite», a concédé la chef péquiste.

Selon elle, les ajustements nécessaires ont été apportés pour assurer une gouvernance sans anicroche pour les mois à venir. Les flûtes ont été ajustées, a assuré la première ministre.