Le Nouveau Mouvement pour le Québec (NMQ) n'a pas encore décidé s'il allait participer à d'éventuels États généraux sur la souveraineté.

Le porte-parole du NMQ, Jocelyn Desjardins, a rencontré mercredi dernier le président du Conseil de la souveraineté du Québec (CSQ), Gérald Larose, qui lui a fait une proposition sur la forme et le mandat de ces États généraux.

M. Desjardins entend évaluer cette proposition, qui aurait déjà l'aval du Parti québécois, de Québec solidaire et du Bloc québécois.

Le NMQ estime que les forces indépendantistes doivent être réunies, mais selon Jocelyn Desjardins, il faut d'abord une «unité de contenu» avant de passer à une «unité d'action». Il souligne que l'échéance électorale ne doit pas être le seul élément pour établir une stratégie pour l'indépendance.

Entre-temps, le NMQ tenait dimanche à Gatineau sa 3e assemblée citoyenne. Elle portait sur la langue française.

Selon M. Desjardins, l'accession à l'indépendance est primordiale pour pouvoir assurer aux Québécois toutes les protections linguistiques nécessaires.

De cette façon, ajoute-t-il, la langue française et la culture québécoise ne seraient pas soumises aux «gouvernements des autres» et à «l'arbitraire des autres», faisant référence à plusieurs jugements rendus par la Cour suprême du Canada.

Il blâme par ailleurs le gouvernement Charest qui, selon lui, ne se bat pas suffisamment pour repousser les assauts du plus haut tribunal au pays, comme celui sur les écoles passerelles.