Le gouvernement Charest défend les dépassements de coûts chez Hydro-Québec en les qualifiant d'«adaptations de mandat».

L'opposition officielle s'est scandalisée de cette réponse du ministre responsable de la société d'État, Clément Gignac.

Le porte-parole péquiste Bernard Drainville a dénoncé, jeudi, les «extras» de 200 millions $ qui ont été versés à une poignée de sociétés de génie-conseil, dans des contrats sans appel d'offres.

Au total, 1 milliard $ de contrats de gré à gré ont été attribués à des sociétés de génie au cours des 10 dernières années.

Le ministre a rétorqué qu'il ne s'agissait pas de dépassements de coûts, mais d'»adaptations de mandat».

Selon lui, les contrats de gré à gré ont «bien servi» l'économie québécoise au cours des 40 dernières années. Il a ajouté que s'il y avait eu appel d'offres pour la construction des barrages à l'époque, les entreprises européennes et américaines auraient tout raflé et les firmes d'ici n'auraient pas pu se développer.