Le gouvernement libéral a obtenu le feu vert pour débattre de son projet de réforme de la carte électorale.



Le président de l'Assemblée nationale, Jacques Chagnon, a tranché en sa faveur, jeudi, estimant que le projet de loi 19 devait faire l'objet d'un débat en Chambre, quoi qu'en disent les partis d'opposition.

Ces derniers s'étaient ligués la semaine dernière et avaient fait appel au président pour empêcher l'étude du projet de loi controversé, sous prétexte que selon la tradition parlementaire toute question de représentation électorale devait faire l'objet d'un consensus entre les partis.

Or, l'opposition n'a pas été consultée sur le contenu du projet de loi 19, qui prévoit notamment hausser le nombre de députés de 125 à 128, dans le but de protéger les circonscriptions en régions menacées de disparaître en raison de l'exode de leur population.

Dans sa directive très détaillée, M. Chagnon a dit estimer qu'en la matière tout était question de contexte, et que, par conséquent il n'y avait pas lieu d'interdire le débat sur le projet de loi.

Le leader parlementaire de l'opposition officielle, Stéphane Bédard, a dit qu'il se soumettrait à la directive, comme les autres formations politiques.