Après Château-Richer la semaine dernière, c'est au tour de la ville de Sainte-Anne-des-Plaines d'être blâmée par le ministère des affaires municipales pour diverses lacunes et irrégularités dans l'octroi de contrats à différents fournisseurs.

Dans leur rapport d'une trentaine de pages rendu public hier après-midi, les vérificateurs du ministère recensent plusieurs anomalies. Celles-ci ont été décelées après examen de 45 contrats octroyés entre janvier 2009 et mai 2010.

Les vérificateurs pointent notamment du doigt un contrat de 62 000 dollars octroyé de gré à gré à Bell Mobilité non autorisé par le Conseil municipal, plusieurs autres octroyés en contravention avec les dispositions de la Loi sur les cités et villes, ainsi que deux cas de fractionnement de contrats, dont un à la firme Génivar, ce qui est interdit, sauf pour des «motifs de saine administration».

Une dizaine d'autres villes sont toujours l'objet de vérifications de la part du Ministère des affaires municipales, en particulier Montréal, Saint-Jérôme, Laval et Mascouche dont les administrations ont fait les manchettes à plusieurs reprises ces derniers mois. Certains de ses rapports seront rendus publics d'ici l'été.

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