Le ministre fédéral de l'Infrastructure, François-Philippe Champagne, croit qu'une révision de la manière dont le gouvernement approuve le financement de projets résoudra les problèmes de retards de construction et de dépassements de coûts.

Le gouvernement Trudeau à Ottawa a été critiqué pour le rythme plus lent que prévu des investissements en infrastructures.

Pour le reste de l'hiver, les fonctionnaires fédéraux approuveront les plans afin que l'argent et le travail soient prêts à être mis en oeuvre dès le printemps. Ainsi, le processus bureaucratique sera enfin harmonisé avec la saison de la construction au Canada, a expliqué le ministre Champagne.

Il espère que ces changements répondent aux inquiétudes de la population. Certains craignaient que des villes mettent sur la glace certains projets jusqu'à ce qu'elles soient certaines de recevoir le financement du gouvernement fédéral, ce qui aggrave d'autant plus le problème des dépassements de coûts.

Sous les libéraux, les dépenses prévues pour de nouvelles routes, des ponts, des autoroutes, des trains et des systèmes hydrauliques pour les dix prochaines années ont atteint les 186 milliards.

Selon le ministre Champagne, en date de la fin de l'année 2018, quelque 4400 projets d'une valeur de 50 milliards étaient en marche, dont environ 20 milliards proviennent d'Ottawa.