La nouvelle organisation politique cherchant à convaincre les Canadiens d'appuyer le gouvernement Harper s'inspire nettement des comités d'action politique (CAP) financés par de riches intérêts privés aux États-Unis, juge un ancien directeur général des élections au Canada.

Selon Jean-Pierre Kingsley, prétendre que le groupe, connu sous le nom de CAP Harper, ne puise pas son inspiration des États-Unis est une insulte à l'intelligence des Canadiens.

Un porte-parole du CAP Harper, Stephen Taylor, soutient que son groupe cherche seulement à répliquer aux organisations de gauche qui tentent de se mobiliser à l'échelle nationale et provinciale.

Il a nié que son organisation - qui a lancé une campagne radiophonique dénigrant le chef libéral Justin Trudeau - veuille imiter les groupes d'action politique américains.

Les néo-démocrates tentent de se servir du CAP Harper comme repoussoir. Ils ont lancé leur propre campagne de souscription, en invitant, sur le site Internet du parti, partisans et sympathisants à verser un montant d'au moins 5 $ avant le 30 juin.