Le gouverneur du New Jersey, Chris Christie, a quitté une réunion avec le premier ministre Stephen Harper, vendredi, en vantant la relation entre le Canada et les États-Unis.

Toutefois, le potentiel candidat républicain à l'élection présidentielle américaine en 2016 a estimé que les liens entre les deux pays pourraient être encore plus forts.

M. Christie a déclaré qu'il avait eu une excellente conversation avec M. Harper, sans entrer dans les détails.

«Nous avons une relation merveilleuse avec le Canada (...) Nous pourrions la rendre encore plus solide et j'admire grandement le premier ministre pour le leadership dont il fait preuve ici au Canada», a indiqué le gouverneur.

M. Christie a été rejoint par le leader du gouvernement à la Chambre des communes, Peter Van Loan, au Monument commémoratif de guerre du Canada, où il a déposé une couronne de fleurs en hommage au caporal Nathan Cirillo, qui a été abattu à cet endroit en octobre.

M. Christie a reçu un accueil inhabituellement chaleureux à Ottawa pour un gouverneur d'un État américain, obtenant des rencontres avec M. Harper de même qu'avec d'importants ministres conservateurs.

Le gouverneur a publié et relayé sur Twitter des photos de lui-même avec le ministre de l'Emploi, Jason Kenney, le ministre de l'Industrie, James Moore, et M. Harper.

«Merci (M. Harper) pour une rencontre très productive ce matin. Il me tarde de retravailler avec vous dans l'avenir», a-t-il écrit pour accompagner une photo avec le premier ministre.

Bien que le gouverneur n'ait pas fourni de détails sur ses discussions avec M. Harper, les deux dirigeants partagent à tout le moins un but commun: voir aboutir le projet d'oléoduc Keystone XL.

Au cours de sa visite à Calgary jeudi, M. Christie a réitéré son appui au projet controversé, qui servirait à transporter le pétrole brut de l'Alberta vers les raffineries de la côte du golfe du Mexique.

Quand on lui a demandé s'il prévoyait être candidat à la présidence, M. Christie a dit qu'il n'avait pas encore pris de décision.

Le gouverneur s'est aussi fait demander s'il avait l'impression d'être blanchi des allégations de congestion provoquée sur le pont George-Washington pour des motifs politiques, l'an dernier.

Les enquêteurs du New Jersey n'ont trouvé aucune preuve liant le gouverneur Chris Christie à la manoeuvre. Ils n'écartaient toutefois pas vendredi la possibilité qu'il puisse avoir été impliqué, ayant été incapables d'interroger plusieurs témoins à ce sujet.

À Ottawa, M. Christie a esquivé plusieurs questions sur cet enjeu avant de prendre place dans un véhicule et de quitter les lieux.