Le candidat à la chefferie du Bloc québécois Daniel Paillé a reçu mardi l'appui du député André Bellavance, parce qu'il a promis de défendre le Québec, sans compromis.

L'ex-député bloquiste et ancien ministre péquiste Daniel Paillé semble doubler ses adversaires dans la course à la direction, recevant les appuis de plusieurs ex-députés bloquistes, siphonnant du même coup certains de l'autre candidat Jean-François Fortin.

M. Bellavance, l'un des quatre députés actuels du Bloc, explique son appui tardif par le devoir de neutralité qu'il avait en raison de son rôle au comité qui déterminait les modalités de la course.

M. Paillé reçoit son appui vu sa vaste expérience politique, ses compétences dans le domaine de l'économie et des affaires et aussi parce qu'il «a le Québec en tête, sans compromis», a fait valoir M. Bellavance mardi lors d'un point de presse convoqué à ce sujet.

Le député de Richmond-Arthabaska a aussi expliqué que le plus important actuellement est de reconstruire le parti, après la déconfiture électorale du 2 mai. Pour accomplir cette tâche, il faut un chef qui est très terre-à-terre et réellement présent sur le terrain, a souligné M. Bellavance qui estime que c'est Daniel Paillé qui remplit le mieux cette description.

M. Paillé - présent au point de presse - s'est dit très heureux de l'appui du seul député du Bloc qui peut se prononcer en faveur d'un candidat. Le quatrième député de la formation politique, Louis Plamondon, a déjà affirmé qu'en tant que chef intérimaire, il ne prendrait pas position.

Jean-François Fortin, un professeur de sciences politiques au collégial, est un nouveau venu sur la scène politique fédérale. L'autre élue participant à la course est la sociologue et députée d'Ahuntsic, Maria Mourani.

Le scrutin s'effectuera par la poste à compter du 28 novembre, alors que le nom du nouveau chef sera dévoilé le 11 décembre.