(Ottawa) Le Canada impose de nouvelles sanctions contre l’élite militaire de la Birmanie, deux ans après le coup d’État du pays.

Le pays, anciennement connu sous le nom de Myanmar, a connu un recul démocratique et une série de crises humanitaires, en plus de la persécution de la minorité rohingya.

Ottawa a annoncé mardi qu’il sanctionnait six autres responsables, ce qui signifie que l’interdiction d’avoirs et de séjour au Canada s’applique désormais à plus de 90 personnes affiliées à la junte militaire.

Le Canada interdit également la vente et l’expédition de carburant d’aviation au régime, une mesure réclamée par des groupes comme Amnistie internationale.

La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a déclaré que cette décision avait été prise de concert avec les États-Unis et le Royaume-Uni.

Son bureau a indiqué que cette décision venait « réponse directe à l’aggravation du conflit armé, plus particulièrement le recours accru aux attaques aériennes contre les civils, en violation du droit international humanitaire. »

« Nous continuerons à faire pression sur le régime afin de soutenir le peuple de la Birmanie sur la voie d’une démocratie véritable et inclusive », a affirmé la ministre Joly dans un communiqué.