(Ottawa) Le Bloc québécois perdra deux de ses joueurs à la prochaine campagne électorale.

Le député de Mirabel, Simon Marcil, et la députée de Trois-Rivières, Louise Charbonneau, ont annoncé par voie de communiqué qu’ils ne se représenteront pas aux prochaines élections.

M. Marcil, qui en est à son deuxième mandat, dit avoir pris cette décision pour des raisons familiales après une année de convalescence.

Le député avait attiré l’attention des médias en raison de son absence prolongée dans la dernière année ; il avait fini par admettre qu’il souffre d’un trouble bipolaire.

Il a affirmé dans son communiqué que son état de santé lui a permis de reprendre le travail à temps plein lundi et qu’il compte rester jusqu’à la fin de son mandat.

Mme Charbonneau, qui en est à son premier mandat, n’a pas expliqué pourquoi elle ne se représente pas.

Elle a dit par voie de communiqué qu’elle est profondément reconnaissante de la confiance que lui ont accordée les électeurs en 2019 et qu’elle est fière du travail accompli.

M. Marcil et Mme Charbonneau sont les deux seuls députés du Bloc qui ont confirmé ne pas vouloir briguer un autre mandat.

Ces annonces de départs surviennent alors que les rumeurs d’élections anticipées s’intensifient à Ottawa.

Plus tôt cette semaine, le gouvernement Trudeau a procédé à un remaniement ministériel après que l’ex-ministre Navdeep Bains eut annoncé qu’il quittait la vie politique à la fin de son mandat.

La liste des départs s’allonge du côté du Parti conservateur. Jusqu’à maintenant, cinq de leurs députés ont déclaré publiquement qu’ils n’allaient pas briguer un autre mandat.

Il s’agit de Diane Finley, David Sweet, Phil McColeman, Peter Kent et Bruce Stanton.