Élections municipales Le faible taux de participation inquiète Élection Québec

Le faible taux de participation aux élections municipales préoccupe le directeur général des élections du Québec (DGEQ). L’organisation compte d’ailleurs sonder la population pour mieux comprendre le phénomène qui n’est pas unique à la belle province.

Les plus récentes élections municipales ont affiché un taux de participation de 38,7 % à l’échelle de la province, alors que celui du scrutin municipal de 2017 était de 44,8 %.

« Notre société doit continuer à s’interroger sur les moyens à prendre pour intéresser les électrices et les électeurs. J’entends poursuivre l’étude des facteurs qui influencent la participation électorale ainsi que miser sur l’éducation à la démocratie et sur l’information pour stimuler l’intérêt de la population », a déclaré le directeur général des élections, Pierre Reid, par voie de communiqué.

Plus tôt cette semaine, la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest, a demandé au DGEQ d’évaluer la possibilité de voter par internet aux élections municipales de 2025.

Lors de l’étude du projet de loi 85, déposé en février dernier, qui visait à faciliter le déroulement des élections municipales dans le contexte de la pandémie, la ministre Laforest a confié au DGEQ le mandat d’étudier la possibilité d’implanter le vote par internet, en prévision des prochaines élections municipales, dans quatre ans.

Le vote par internet n’aurait pas cependant un effet significatif sur le taux de participation, souligne Élections Québec qui y voit tout de même un intérêt pour faciliter l’accès au vote.

À court terme, le DGEQ entend sonder les Québécois d’« afin de déterminer les facteurs qui influencent l’exercice du vote et de comprendre pourquoi une importante proportion d’électrices et d’électeurs ne votent pas ». Un exercice similaire avait été réalisé après les élections municipales de 2017.

L’un des constats, c’est le taux de participation plus faible chez les jeunes. « La question de la participation électorale ne concerne pas juste les nouvelles générations, bien sûr, mais l’écart entre les générations est bien réel : les jeunes d’aujourd’hui votent moins que les jeunes des générations précédentes », reconnait Pierre Reid.

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