(Québec) La Commission municipale du Québec annonce qu’à compter du 19 juin prochain, la Ville de Chambly, en Montérégie, retrouvera tous ses pouvoirs décisionnels.

En février 2019, un décret gouvernemental avait assujetti la Ville de Chambly au contrôle de la Commission municipale. Le conseil est resté fonctionnel et a pu continuer à administrer la municipalité, mais toutes ses décisions ont dû être approuvées par la Commission.

À cette époque, l’Unité permanente anticorruption (UPAC) avait mené des perquisitions dans les bureaux de la ville. En avril 2019, le maire Denis Lavoie avait remis sa démission et deux mois plus tard, Alexandra Labbé a été élue mairesse de la ville.

En novembre 2019, Chambly a retrouvé son autonomie décisionnelle sur les aspects relevant des responsabilités financières, budgétaires et administratives. La Commission se réservait cependant certains pouvoirs en matière de gestion des ressources humaines pour une période d’accompagnement transitoire.

En février dernier, la Commission a redonné à la Ville l’autonomie décisionnelle en matière de ressources humaines tout en préservant son pouvoir de désaveu concernant la nomination, la suspension et la destitution d’un officier ou d’un employé municipal.

Le juge administratif et tuteur désigné à Chambly, Denis Michaud, souligne qu’il y a eu une très bonne collaboration entre la Commission municipale et la Ville de Chambly et que c’est grâce à l’implication des élus et des employés de la ville que la Commission pourra se retirer pleinement le 19 juin.