(Montréal) Québec solidaire (QS) annonce mercredi le lancement d’une pétition électronique sur le site web de l’Assemblée nationale qui vise à convaincre les responsables du Réseau express métropolitain (REM) d’abandonner définitivement l’implantation aérienne dans l’est et le nord de Montréal pour ses conséquences néfastes sur le quotidien des populations résidant le long du tracé.

La pétition s’adressant surtout au gouvernement du Québec et au maître d’œuvre du REM, la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) est lancée à l’initiative de la Coalition pour un REM socialement acceptable (CREM-SA) ; elle pourra être signée jusqu’au 5 avril prochain.

La pétition demande aussi la création d’un comité aviseur neutre et indépendant.

Le projet de la CDPQ prévoit l’ajout de 23 stations réparties sur deux branches, respectivement vers l’est et le nord-est de Montréal d’ici 2029.

La députée de Mercier et responsable pour Québec solidaire en matière de transports, Ruba Ghazal, reconnaît que ces deux secteurs de Montréal ont besoin d’infrastructures de transport collectif, mais à son avis, il existe plusieurs alternatives à la construction d’immenses structures aériennes qui enclaveraient des communautés et qui laisseraient une cicatrice urbaine, selon elle.

La députée Ghazal croit que le comité aviseur indépendant pourrait assurer que l’aménagement retenu pour le prolongement du REM soit durable, agréable et sécuritaire.

Pour sa part, le Comité citoyen REM Ville-Marie redoute les nuisances sonores et vibratoires, de même que l’aspect sombre et écrasant des structures en béton ou en acier qui ajouteront un sentiment d’insécurité à ce secteur.