(Québec) Le Québec se voit forcé de reporter la rencontre estivale du Conseil de la fédération dont il est l’hôte cette année en raison de la COVID-19.

L’importante réunion des premiers ministres, qui devait avoir lieu au Château Frontenac du 22 au 24 juillet, est reportée à l’automne. C’est la première à se tenir au Québec depuis 2008.

Le Québec compte à ce jour plus de la moitié des décès liés à la COVID-19 au pays (4069 des 6538 décès), selon les plus récents chiffres.

Le premier ministre François Legault a annoncé dans un communiqué reporter la rencontre du Conseil de la fédération « après mûre réflexion et compte tenu de la pandémie de COVID-19 ».

« Alors que chacun est confronté à une période des plus difficiles, la crise de la COVID-19 a renforcé notre engagement à poursuivre notre collaboration afin de répondre aux enjeux d’importance pour l’ensemble de nos gouvernements et nos citoyens », a souligné M. Legault.

« Dans le cadre de nos efforts visant à relancer l’économie, je serai très heureux d’accueillir mes homologues provinciaux et territoriaux à l’automne, afin de poursuivre notre étroite collaboration », a-t-il ajouté.

L’an dernier, à Saskatoon, M. Legault avait vanté le caractère « essentiel » de la rencontre estivale du Conseil de la fédération, qui permet de poursuivre une « coopération fructueuse » avec les provinces et territoires.

« Ce rendez-vous est essentiel au maintien des liens de collaboration, avait-il déclaré. Il participe à la résolution d’enjeux importants pour l’ensemble de nos gouvernements et de nos citoyens. »

Pour une ville, la venue du Conseil de la fédération représente des retombées économiques intéressantes : en plus des 13 premiers ministres des provinces et territoires et leurs équipes respectives, chefs de cabinet, attachés de presse, conjoints, etc., on accueille une importante cohorte de journalistes et de techniciens de partout au pays.

Depuis sa création en 2003, le Conseil se réunit environ deux fois par année pour débattre d’enjeux de portée pancanadienne, que ce soit en matière d’économie, de santé, d’environnement ou encore d’immigration.

La crise sanitaire cette année bouscule l’agenda des premiers ministres, qui doivent dorénavant composer avec de toutes nouvelles problématiques entre autres en matière de santé et d’économie. Dans le communiqué, on promet de fournir de plus amples informations sur la prochaine rencontre « dans les semaines à venir », en fonction des orientations en matière de santé publique.