(Ottawa) Le gouvernement libéral envisage de rappeler la Chambre des communes afin d’adopter une nouvelle série de mesures pour lutter contre la COVID-19.

Les partis d’opposition ont été informés jeudi de l’agenda législatif et de la possibilité d’en discuter aux Communes dès le début de la semaine prochaine.

Le gouvernement compte notamment faire adopter une prestation unique à certains Canadiens souffrant d’un handicap pour les aider à couvrir les dépenses supplémentaires occasionnées pendant la pandémie.

Le mois dernier, les libéraux ont tenté d’adopter un projet de loi qui établirait un tel programme, mais les partis d’opposition ont refusé de les suivre, car il contenait, selon eux, d’autres mesures qu’ils jugeaient répréhensibles.

Un porte-parole du leader parlementaire du gouvernement, Pablo Rodriguez, n’a pas voulu divulguer le contenu du dernier projet de loi, car celui-ci n’a pas été officiellement déposé à la Chambre des communes.

Simon Ross indique toutefois que ce projet de loi a été rédigé et transmis aux partis d’opposition.

« Nous continuerons de collaborer avec l’opposition, car c’est ce que les Canadiens attendent de nous tous », déclare-t-il.

Le premier ministre Justin Trudeau a également promis de fournir cette semaine des détails sur la façon dont le gouvernement entend prolonger le programme fédéral de subventions salariales jusqu’à la fin de l’année.

Lorsqu’il a été annoncé pour la première fois, le programme devait expirer la première semaine de juin, puis a été prolongé jusqu’au début de l’automne.

Le programme verse jusqu’à 75 % des salaires de certaines entreprises dont les revenus ont baissé d’un montant spécifique.

Il a été demandé qu’il soit restructuré pour tenir compte de la lente reprise de l’économie.

La mise à jour budgétaire et économique du gouvernement de la semaine dernière soulignait que le coût de ce programme était passé de 45 milliards à 82,3 milliards, signe que des changements seront proposés pour les seuils d’accessibilité.

La Chambre des communes est ajournée jusqu’à l’automne, bien qu’un comité continue de se réunir au cours des mois d’été pour débattre des questions liées à la COVID-19.

Si ce comité doit siéger la semaine prochaine, pour adopter un projet de loi, le gouvernement doit officiellement rappeler le Parlement.

Les libéraux l’ont fait à plusieurs reprises dans le passé, avec des députés réunis en personne au nombre minimum requis pour permettre le vote sur les projets de loi.